Real Madrid : Xabi Alonso a détruit son vestiaire, trois reproches fusent | OneFootball

La lourde défaite du Real Madrid face à l'Atlético n'a pas été du goût de Xabi Alonso qui n'a pas manqué de le faire savoir à son vestiaire...

Le Real Madrid a sombré ce samedi après-midi dans un derby de la capitale qui restera comme un véritable coup d’arrêt pour les Merengue. À l’Estadio Metropolitano, les hommes de Diego Simeone ont infligé une correction au voisin madrilène (5-2), confirmant un regain de forme après un début de saison poussif. En face, les joueurs de Xabi Alonso ont affiché leurs limites, incapables de répondre à l’intensité colchonera.

Le match a pourtant démarré sur un rythme équilibré. Rapidement menés après l’ouverture du score de Robin Le Normand (14e), les Madrilènes avaient bien réagi grâce à Kylian Mbappé (25e) puis à Arda Güler (37e). Mais leur avantage fut de courte durée : Alexander Sorloth égalisait juste avant la pause (45e+2). La seconde mi-temps, en revanche, a tourné au naufrage. Dépassés physiquement et mentalement, les hommes d’Alonso n’ont jamais cadré la moindre frappe après le retour des vestiaires. Julian Álvarez, auteur d’un doublé, et Antoine Griezmann dans le temps additionnel, ont scellé une défaite lourde et symbolique.

Cette claque, la première en championnat contre l’Atlético depuis deux ans, a déclenché une onde de choc dans le vestiaire merengue. Selon les informations de la Cadena SER, Xabi Alonso n'a pas hésité à mettre le droit là où ça fait mal. Trois reproches, en particulier, se dégagent.

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Manque d'agressivité, de clarté et d'implication défensive

Le staff n'a pas manqué de reprocher une attitude trop passive. Face à un Atlético fidèle à son ADN combatif, le Real a semblé apathique, sans mordant ni volonté d’imposer un pressing haut. Ce déficit d’agressivité a permis aux Colchoneros de multiplier les vagues offensives.

Des critiques qui portent également sur le plan offensif. Trop dépendant des éclairs de Mbappé et de Güler, le Real n’a jamais trouvé de solutions collectives. Les circuits de passes manquaient de fluidité, les transitions étaient brouillonnes et l’équipe a souvent donné l’impression d’improviser.

Enfin, la passivité défensive a cristallisé les frustrations. Avec des lignes coupées en deux et un milieu incapable de fermer les espaces, les défenseurs ont été laissés seuls face aux assauts adverses. Les buts encaissés traduisent un déséquilibre chronique qui inquiète. Très importants pour Xabi Alonso, l'implication défensive et le manque de repli n'ont pas été au rendez-vous. De quoi promettre de sérieux recadrages.

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