Stade rennais - Strasbourg / Beye : « J’ai vu une équipe qui a montré une énergie différente » | OneFootball

Après sa première victoire avec le Stade rennais, Habib Beye est passé en conférence de presse. Victoire : Je suis heureux pour les joueurs. Les voir donner cette énergie, (…)

Après sa première victoire avec le Stade rennais, Habib Beye est passé en conférence de presse.

Victoire : Je suis heureux pour les joueurs. Les voir donner cette énergie, ces émotions… On démarre bien, on est dominateurs, puis on a un temps faible. Quand on voit en 48h ce qu’ils ont été capables d’assimiler sur ce qu’on leur a demandé, ça montre qu’on a un groupe de qualité.

Confiance : Oui car ça arrive à la fin. Si on est honnête sur la performance, on peut le perdre aussi. Il y a des arrêts de Brice, des gros temps forts de Strasbourg. On a aussi baissé en intensité. La réussite tourne en notre faveur. Si ça reste à 0-0, j’ai le même discours avec mes joueurs. Ils ont tout donné. La satisfaction ce sont les trois points et le sourire des joueurs, du club. On est arrivées il y 48h et on a senti la situation difficile. J’ai dit à tout le monde qu’on essayait de véhiculer cette énergie, sourire, amener ce plaisir là, simple, que vous devez avoir quand vous jouez au football. Le reflet du match c’est le jeune Djaoui Cissé qui apprend pendant la causerie qu’il va jouer. On a eu Azor Matusiwa un peu blessé à l’entrainement. Quand je vois les efforts de Djaoui, l’entrée de Kader Meité, ce que fait tout le monde pour accompagner ces jeunes garçons, ça prouve qu’il y a de la ressource ici et c’est ce sur quoi je veux m’appuyer. Ce n’est qu’une victoire avec les 14 échéances qui sont devant nous.

Tactique : Ma philosophie est de dominer le rythme de jeu, l’espace, à travers une possession qui met en difficulté l’adversaire. Mais par moment le ballon on ne l’a pas eu. On a travaillé sur tous ces aspects là. Défensivement on savait qu’on serait en difficulté, ils nous ont percé plusieurs fois à l’intérieur. C’est pour ça qu’on a changé un peu à la 75e minute. On s’adaptera par rapport à ce qu’on est capable de faire. Je veux que les joueurs sont capables d’assimiler un maximum d’animations pour s’adapter aux problématiques rencontrées.

Soutien du public : Quand vous êtes dans une ambiance comme celle-ci, c’est extraordinaire pour les garçons. Vous entendez le Roazhon Park qui ne manifeste jamais de mécontentement, vous pousse, veut qu’on aille encore plus de l’avant. Ils ont poussé jusqu’au bout. Quand vous marquez à la 89e, c’est le talent de votre équipe, mais aussi le soutien d’un stade qui vous amène à aller chercher vos dernières ressources. Il faut saluer ce qu’ils nous ont donné. Je ne suis pas étonné, j’ai joué contre le Stade rennais étant joueur. C’est une région et une ville de football. Ce club ressemble à l’identité de la ville et de ses supporters. C’est ça qu’il ne faut jamais oublier quand vous êtes dans un club. Peu importe où vous irez. Si vous ne vous collez pas à l’histoire de son identité, à un moment les gens s’échappent. C’’est comme en famille. Si vous rentrez et que vous vous prenez pour un autre, à un moment votre famille va peut-être prendre un peu de distance car vous ne correspondez plus à l’identité qui est la votre. C’est ce que je dis aux joueurs : on travaille au quotidien pour être dans une exigence nous permettant de représenter le Stade rennais. A côté du Stade rennais, on n’est pas grand chose. Je vous l’aurais dit pour un autre club. Ces institutions là sont bien plus grandes que nous. J’ai vu une équipe qui a montré une énergie différente.

Blessures : Pour Fofana et Matusiwa, ce sera très court. Seko a travaillé en dehors pour ne pas prendre de risque. Un point sera fait demain. Je pense qu’il y a de grandes chances qu’il soit de retour à l’entrainement avec nous sur la semaine prochaine. Pour Azor, c’est fréquent donc on doit avoir un peu plus d’informations sur sa situation. Pour Brassier, ce sont des crampes. Il ne s’était pas entrainé sur les deux derniers jours avec le groupe dans son ancien club. Il fallait qu’on soit sûr de ne pas le blesser. Et on avait Mika (Faye) qui pouvait rentrer et amener sa qualité.