Le Petit Lillois
·10. September 2025
Un vol ? Victoire controversée de l’équipe de France, l’Islande de Hakon Haraldsson désabusée

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·10. September 2025
L’Islande de Hakon Haraldsson s’est inclinée d’une courte tête (2-1) au Parc des Princes ce mardi. La victoire de l’équipe de France est néanmoins controversée, avec un but islandais annulé dans les derniers instants.
Un match face à l’Islande n’est jamais anodin, d’autant plus lorsqu’un certain Hakon Haraldsson (22 ans) en est devenu le capitaine. Ce dernier devait « essayer de donner des conseils à son coach sur les joueurs français » qu’il a eu l’habitude de croiser lors de ses deux premières saisons au LOSC. Ceux-ci semblent avoir été riches d’enseignements au vu de la belle copie rendue par les Islandais. Ce sont eux qui menaient d’ailleurs la danse sur la pelouse du Parc des Princes, profitant d’une très mauvaise relance de Michael Olise pour ouvrir la marque (21′). Cadeau accepté, Gudjohnsen n’avait plus qu’à frapper à bout portant.
Contrainte de batailler tout au long du premier acte, l’équipe de France arrachait l’égalisation juste avant la pause, au travers d’un penalty provoqué par Marcus Thuram et transformé par Kylian Mbappé (44′) dans la foulée. Buteur, la star des Bleus se muait en passeur pour Bradley Barcola à l’heure de jeu (62′) lors d’une phase de transition rapide qu’ils aiment tant. Le plus était ainsi fait ? Et bien pas totalement. La tâche était rendue plus difficile par Aurélien Tchouaméni, expulsé (68′). Il fallait alors résister jusqu’au coup de sifflet final. La mission a été accomplie, mais avec un brin de réussite. L’Islande parvenait à égaliser, Hakon Haraldsson était même le passeur, mais le doublé de Gudjohnsen était refusé (88′) suite à l’intervention de la VAR pour une petite faute sur Ibrahima Konaté. C’est ainsi, sur ce fait de jeu, que les Bleus l’emportaient (2-1).
L’Islande a quitté le Parc des Princes avec le sentiment d’avoir laissé filer au moins un point entre ses doigts. Laisser filer ? S’être fait voler même : « On regardait ça dans les vestiaires, on a rigolé pendant une demi-seconde, ils se sont mutuellement accrochés. C’est ridicule, ça nous vole un point », a par exemple fustigé Isak Bergmann Johannesson, milieu de terrain, au coup de sifflet final.
En conférence de presse, Arnar Gunnlaugsson (sélectionneur de l’Islande) a fait preuve de nuance, laissant tout de même penser que le but annulé lui restait en travers de la gorge : « Sur le but refusé, je pense qu’il y avait une petite faute, a-t-il avoué dans des propos relayés par L’Équipe. Mon attaquant tire légèrement le maillot d’Ibrahima Konaté. Mais il faut bien prêcher pour sa paroisse. Je devais quand même dire à l’arbitre que c’était léger, et puis Konaté est un poids lourd comparé à Gudjohnsen. Donc si vous zoomez et que vous visionnez l’image au ralenti, vous trouverez toujours quelque chose. Peut-être que l’arbitre a eu raison. Je dis bien peut-être. »
Victorieux dans la douleur ce mardi, les Bleus pourraient rapidement s’adjuger leur qualification pour la Coupe du monde 2026. Ils pourraient s’assurer la première place du groupe (directement qualificative) s’ils remportent leurs deux rencontres et que l’Islande et l’Ukraine font match nul (le 10 octobre). Avec douze points, les Bleus auraient alors huit longueurs d’avance.