Le Petit Lillois
·24. Dezember 2024
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Ancien portier du LOSC, Hervé Koffi a vécu sa première titularisation sous les couleurs du RC Lens ce dimanche. Celle-ci, qui s’est conclue sur un revers, ne s’est sans doute pas déroulée comme il l’aurait souhaité.
Il y a déjà six mois, au mois de juin, Hervé Koffi (28 ans) était la première recrue de l’été à Lens. Après avoir joué six matchs amicaux, il prenait place sur le banc tout au long de la première partie de saison, devancé par Brice Samba dans la hiérarchie des portiers artésiens. Il fallait un peu de patience, mais l’opportunité s’est présentée ce dimanche, à l’occasion des 32es de finale de Coupe de France. Il se retrouvait ainsi dans les cages, derrière Facundo Medina, Kevin Danso et Abdukodir Khusanov, pour lutter face à l’armada du Paris Saint-Germain.
Sa rencontre aura été en dents-de-scie, débutée par un ballon relâché en pleine surface (17′) pour l’un des premiers frissons de la soirée. Il est, malgré cette entrée en matière difficile, resté solide en stoppant des tentatives de Kang In Lee (18′), Marquinhos (40′) ou encore Désiré Doué (53′). Il ne pouvait rien, en revanche, sur l’égalisation parisienne (70′) ni sur les tentatives de ses adversaires lors de la séance des tirs au but. Le RC Lens s’inclinait alors (1-1, t.a.b 3-4) devant son public pour son entrée en lice en Coupe de France.
« Ce n’est pas le résultat attendu pour ma première, mais je suis fier de l’état d’esprit de l’équipe. Merci aux supporters pour l’accueil et l’ambiance incroyable », rédigeait de son côté Hervé Koffi sur la toile, suite à ce résultat. Le Burkinabé, qui devait faire face à un gros morceau pour sa première, a pu compter sur le soutien de ses coéquipiers : « Il a été à son image. C’est-à-dire très posé, très calme. Mais il a montré de la personnalité ce soir (dimanche) parce qu’il en fallait, surtout contre ce genre d’adversaire. Franchement, il a fait un gros match. […] On aurait aimé qu’il nous fasse un arrêt pendant la séance de tirs au but », lâchait Adrien Thomasson en fin de partie.
Visiblement très actif sur les réseaux sociaux, Hervé Koffi s’en est donné à cœur joie au coup de sifflet final en répondant (voir ci-dessous) aux critiques dont il a pu faire l’objet. Il est notamment revenu sur ses relances courtes dans l’axe, ses potentielles boulettes, voire même les longs pavés non constructifs. Il n’a pas manqué une occasion de participer à son propre chambrage.
Du côté opposé, dans la capitale, Matvey Safonov fêtait sa huitième titularisation dimanche en l’absence de Gianluigi Donnarumma. Trompé par Khusanov lors du deuxième acte alors qu’il n’avait pas eu grand à faire en première période, le natif de Krasnodar remportait le duel des gardiens en stoppant les tentatives de Mbala Nzola et Andy Diouf lors de la séance des tirs au but : « Je suis content parce que l’on a gagné le match. Je ne crois pas que je suis l’homme du match. Arrêter des penalties, c’est quelque chose de normal pour un gardien. Ça a été un match difficile contre une belle équipe », a-t-il lancé suite à cette qualification parisienne étriquée.