Yildiz en pleine ascension à la Juve: les compliments pleuvent, mais un point clé coince | OneFootball

Kenan Yildiz séduit tout le monde à Turin, des anciens aux dirigeants. Massimo Mauro l’a récemment comparé à Alessandro Del Piero – pas à Michel Platini – soulignant un profil d’attaquant moderne qui peut marquer son époque. Sur le terrain, son entraîneur le bichonne et lui répète qu’il n’exploite pas encore tout son potentiel.

En coulisses, le dossier est plus délicat. Les discussions pour prolonger son contrat sont à l’arrêt. Yildiz, aujourd’hui l’un des plus faibles salaires du vestiaire, émarge à moins de 1,7 M€ par an. Son entourage vise désormais une rémunération entre 5 et 6 M€ – un niveau proche des cadres offensifs, alors que Jonathan David a signé l’été dernier à 6 M€ la saison. La proposition de la Juve, agrémentée de bonus, n’a pas suffi à débloquer la situation.

La volonté du joueur est claire: rester au centre d’un projet compétitif en Italie et surtout en Europe. Une attente qui maintient le dialogue dans une phase de gel et ouvre une fenêtre à plusieurs clubs de Premier League, prêts à tester la résistance turinoise avec des offres majeures. Il n’y a pas de rupture, mais le temps joue – et le risque d’un feuilleton à la Dybala plane si aucune garantie sportive et économique n’arrive rapidement.

Encensé pour son talent, Yildiz est devenu un enjeu stratégique pour la Juve. Reste à transformer l’unanimité sportive en accord durable.