Adrien Thomasson dans le Top 5 des joueurs les plus dynamiques d’Europe en termes de course | OneFootball

Depuis deux ans et demi, Adrien Thomasson cumule les kilomètres sous le maillot du Racing Club de Lens. À chacune de ses sorties, le milieu de terrain de 31 ans enchaîne les différentes courses, que ce soit de replacement, de pressing ou d’appel en profondeur.

Selon l’Observatoire du football international, le natif de Bourg-Saint-Maurice est l’un des cinq joueurs les plus dynamiques d’Europe. Par « dynamique », l’étude prend en compte le volume de courses et les courses à haute intensité. En était-il au courant ? L’intéressé répond : « Honnêtement, non, pas du tout. Moi, je sais très bien les qualités que j’ai, ce que je peux apporter à une équipe. Alors après, je sais parfaitement aussi que je ne ferai jamais l’unanimité parce que je n’ai pas des qualités d’explosivité, de vitesse qui sautent aux yeux. Mais ça, je l’entends. De toute façon, je vis avec ça depuis le début de ma carrière, même depuis que je suis jeune. Donc, je n’ai aucun souci là-dessus. »

Un travail invisible

Toutefois, parmi ce Top 5, Adrien Thomasson est le seul joueur au-delà de 30 ans. Les quatre autres ont moins de 25 ans. D’ailleurs, lorsque Neil El Aynaoui est revenu à Bollaert avec l’AS Rome, il avouait : « Je me suis préparé à beaucoup courir », pour résumer son duel au milieu du terrain avec le Savoyard.

Pour l’ancien Strasbourgeois, ces statistiques révèlent notamment un gros travail personnel au quotidien pour être au top physiquement : « J’aime bien ce genre de statistique parce que ça prouve aussi que, sur la durée, je suis capable de performer et c’est très important, parce que dans le football moderne, on sait très bien que ce qui est recherché et ce qui est important, ce sont les courses à haute intensité. Donc, par rapport à ça, j’ai essayé d’identifier pas mal de choses. C’est aussi un travail au quotidien, un travail, je dirais, un peu plus invisible, sur l’alimentation, sur le sommeil, sur toutes ces choses-là, parce que les jeunes arrivent de plus en plus tôt, de plus en plus vite. Donc voilà, il faut être prêt physiquement. Mais en tout cas, comme je vous l’ai dit, je pense qu’une de mes qualités, c’est que je sais ce que je peux apporter, ce que je peux un peu moins faire dans une équipe. Mais en tout cas, sur mes qualités fortes, ce sont des choses que je peux encore développer », commente Adrien Thomasson.