OnzeMondial
·2 August 2025
Affaire Hakimi : les échanges dingues entre la présumée victime et son amie

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·2 August 2025
Achraf Hakimi est menacé d'un procès pour viol par le parquet de Nanterre. D'énormes révélations ont été faites ces dernières heures sur l'histoire entre le latéral droit marocain du Paris Saint-Germain et la présumée victime. Cette dernière aurait échangé des SMS dingues avec son amie.
Sous la menace d'un procès pour viol par le parquet de Nanterre, Achraf Hakimi fait bien évidemment la Une ces dernières heures. Des faits qui remontent à 2023 où Amélie, nom utilisé par L'Equipe pour désigner la présumée victime, se serait plaint d'un Hakimi trop "insistant, trop "tactile" et trop "proche", elle qui ne voulait pas l'embrasser.
Elle le décrit comme "forceur" mais pas "violent", elle qui avait néanmoins l'impression de vivre un "cauchemar". Elle décide ainsi de partir, le footballeur lui propose un Uber mais elle refuse. Une amie, nommée Nadia par le quotidien sportif, vient alors la chercher. C'est deux jours plus tard qu'elle décide de déposer une "main courante" pour "laisser une trace" mais ne veut pas porter plainte. Pas de quoi empêcher le parquet d'ouvrir une enquête.
"Elle nous explique qu'elle ne souhaite pas nuire à la notoriété du mis en cause. Elle précise également qu'elle a peur des conséquences que ses révélations pourraient avoir sur sa vie personnelle" relaie un enquêteur. Quelques jours plus tard, l'avocate d'Amélie est toujours aussi claire : la jeune femme ne veut pas porter plainte. Mais alors que le clan Hakimi est prêt à riposter, elle décide finalement de se rendre à la police, tout comme son amie.
Devant les policiers, elle remet des captures d'écran de discussions qu'elle a eu avec Nadia pendant qu'elle était chez Hakimi : « c très grave » (1h50) ; « je rentre, c très grave » (2h18) ; « Je t'en supplie, depeche toi, c tres grave, il me viole, la vie de ma mère » ; « j'arrive pas à partir » (2h22) peut-on ainsi lire. Nadia décide alors de prendre la route et d'aller chercher son amie.
Mais le quotidien sportif fait d'énormes révélations et assure qu'Amélie n'a pas transmis les messages qu'elle avait échangé avec Nadia avant de partir chez Hakimi. Des messages qu'ont finalement retrouvé les policiers sur le téléphone de Nadia : "Ah j'ai le démon mdrr" écrit Amélie à 0h48 qui poursuit : " J'ai pas eu le choix, Que prendre ce risque pour mettre la miff (la famille) à l'abri".
Nadia lui conseille alors d'arriver en mode "femme fatale" avant de poursuivre : « Essaie de choper les codes et tout », « on va aller le dépouiller » ; « on est des meufs de la cailler (la calle, la rue en espagnol) ». « Je v le bz (baiser) » écrit Amélie à son amie avant d'entrer chez Hakimi. « Trop ma came » envoie-t-elle ainsi à Nadia lorsqu'elle rencontre Hakimi, cette dernière lui répondant : « Mdrrrr sale pute ».
Face aux enquêteurs, les deux femmes plaideront des "plaisanteries" et de "l'humour noir", Amélie évoquant même un moyen de se détresser. Un paradoxe selon le journal : "C'est tout le paradoxe de la jeune femme de 24 ans : elle s'expose en toute petite tenue sur son compte public Instagram mais plaide la timidité, paraît être une femme expérimentée et rompue à ce genre de rencontres mais précise aux enquêteurs avoir été en couple pendant trois ans avec le même homme et ne pas avoir eu d'autres relations que lui". Affaire à suivre.
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