Alain Giresse : “C’était un coéquipier fantastique, quelqu’un qui me permettait de me mettre en valeur en tant que numéro dix” | OneFootball

“Qui était Bernard Lacombe pour moi ? Si je parle pour moi, c’était une partie de moi très simplement. C’était un coéquipier fantastique, quelqu’un qui me permettait de me mettre en valeur en tant que numéro dix parce qu’il marquait des buts mais il en faisait marquer aussi. C’était, au-delà du joueur, une amitié fabuleuse aussi. Ce sont des relations qui ont duré jusqu’à ses derniers jours. Son secret pour sentir le but ? Il n’y a pas de gabarit que l’on souhaite maintenant à ce poste-là. Le secret, il n’y a pas de secret. Quand vous êtes intelligent, quand vous sentez le football, c’est quelque chose qu’on ne peut pas expliquer, même avec les ordinateurs qu’on a maintenant, même les plus performants. On le comprenait et il nous comprenait, et c’est là que les gens savent que le ballon, c’est au premier poteau qu’il faut être, pas au second, c’est dans les passes qu’il faut donner. C’est difficile à dire, le langage n’existe pas, mais ce sont des relations qui existent quand on se retrouve sur un terrain. C’était un homme de surface, qui a cette capacité de venir au premier poteau. Et en même temps, quand on est celui qui va donner le ballon, de regarder, d’attendre effectivement la position qu’ils vont prendre parce qu’on sait que la position qu’ils vont prendre va être la bonne. Il fallait le chercher, le trouver, et il savait parfaitement le faire. Ca voulait dire qu’il avait complètement déstabilisé la défense adverse.”

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