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·14 August 2025
"Anderlecht avait déjà appelé" : de l'exil en Autriche à le renaissance à Rocourt, Adriano Beratccini à coeur ouvert

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·14 August 2025
Adriano Bertaccini prend ses marques à Anderlecht. Le buteur carolo a vécu des moments durs dans son début de carrière et veut travailler dur pour rester au top.
À l'image de son frère Paolino (sans club depuis sa dernière pige en Autriche), Adriano Bertaccini sait ce que la galère veut dire. Lui aussi a dû s'exiler dans le championnat autrichien après sa formation à Genk. Son début de carrière a connu bon nombre de rebondissements.
"J'étais un sale gosse", se rappelle-t-il. "J'ai tapé mes premiers ballons à Charleroi, je suis ensuite passé par le Standard, le Club de Bruges, Genk". Un petit tour de l'élite belge qui aurait pu se poursuivre. "Anderlecht avait déjà passé un coup de fil à l'époque", révèle-t-il au Nieuwsblad.
"J'ai beaucoup appris au Club Bruges et à Genk. Au KRC Genk, en particulier, en tant que jeune joueur, on recevait un encadrement adapté à une équipe première. Sauf que j'ai fait des bêtises". Il avoue avoir donné du fil à retordre au coordinateur des jeunes, Roland Breughelmans.
"Ce n'était jamais un problème – je n'ai offensé personne – mais j'ai toujours voulu avoir raison. Par exemple, lorsqu'un entraîneur adjoint faisait une remarque, je quittais le terrain. C'est mon sang italien", rigole Bertaccini, qui assure avoir gagné en maturité.
Si l'attaquant de 25 ans peut en sourire aujourd'hui, c'est qu'il a réussi à remonter la pente, même si cela lui a valu quelques moments de doute : " J'ai dû relancer ma carrière à l'Austria Lustenau. Là-bas, plus jeune, je jouais au football parmi des adultes qui prenaient le sport très au sérieux. C'est comme ça que j'ai fait la transition. Et c'est via Tessenderlo et le RFC Liège que j'ai remonté vers le football professionnel". La suite est toujours en train de s'écrire.
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