Appiah : "Le brouillard, je n'avais pas encore fait" | OneFootball

En zone mixte après la rencontre, Dennis Appiah est revenu sur les conditions de jeu lors du match entre Quetigny et l’ASSE mais également sur l’apport des jeunes dans le succès des Verts au septième tour de la Coupe de France (1-3).

Dennis Appiah : "Le brouillard je n’avais pas encore fait, j’ai connu un match arrêté pour de la pluie mais le brouillard c’est une première. On a terminé le match c’est bien car ça aurait été dur de reprendre le lendemain. Dans ces conditions on aurait dû reprendre directement, le résultat était le même et on aurait moins attendu mais il y a un protocole, il faut le respecter et faire confiance aux arbitres. Sur le terrain, on n’y voyait de moins en moins à la fin, c’est le charme de la Coupe de France.

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Pas de petite frayeur à la pause simplement de la frustration car on avait le sentiment de gérer la rencontre avec cette ouverture du score rapide. On avait le ballon, c’était bien, marqué le deuxième ça rend toujours le match plus facile mais tu n’es jamais à l’abri d’une petite erreur, d’une petite incompréhension et d’un penalty. On voulait se donner les moyens de se rendre le match facile, forcément ce n’était pas le projet de rentrer à la pause à un partout.

Au milieu de tous ces jeunes je me suis senti vieux ce soir, de plus en plus vieux (rires). Ils sont de plus en plus jeunes, il y avait pas mal de 2000 je ne sais plus trop combien car j’arrête de compter. Quand certains naissaient, moi je signais professionnel (sourire). Ils sont à l’écoute et ils sont contents d’être là et nous on peut leur transmettre notre expérience, c’est bien pour tout le monde. Toute la semaine ils étaient avec nous, on essaye de les mettre dans de bonnes conditions à l’image de ce qu’on a pu faire avec Kevin Pedro la semaine dernière. On doit leur enlever la pression, limite la prendre pour eux s'il y en a et qu’ils jouent juste leur jeu. C’est plus simple de monter avec les pros quand on est plusieurs jeunes je pense, tu es avec les copains du Centre de formation, il y a plus de familiarité même si ce n’est jamais simple. On n’a pas eu besoin de les tirer, ils ont été une locomotive avec nous, c’était très bien."