Arda Güler ferme la porte à un prêt pour la saison prochaine | OneFootball

Le dossier Arda Güler agite déjà l’été du Real Madrid. Peu utilisé cette saison par Carlo Ancelotti, le milieu offensif de tout juste 20 ans voit son avenir s’inscrire en pointillé dans la capitale espagnole. Malgré son jeune âge, l’ancien joueur du Fenerbahçe n’envisage plus de passer une autre année sans garanties sportives.

Selon Relevo, Arda Güler a clairement fait savoir à son entourage qu’il refuse un prêt, quelle que soit la destination. Le Turc estime que cette option signifierait un aveu d’échec dans son aventure madrilène. Si son temps de jeu reste aussi limité d’ici la fin de saison, il privilégiera un transfert définitif vers un autre club, même si sa priorité reste toujours de réussir à Madrid.

Arda Güler veut jouer ou partir

Dans un vestiaire où la concurrence est rude, Arda Güler peine à trouver sa place. Malgré son potentiel indiscutable, ses apparitions sont rares et sans continuité. Une situation que Carlo Ancelotti justifie par un processus d’adaptation commun à tous les jeunes joueurs.

« C’est un processus pour lui comme pour tous les jeunes. C’est arrivé à Rodrygo, Vinicius, Valverde… Il a besoin de temps pour s’intégrer à la meilleure équipe du monde »,  a rappelé l’Italien selon Relevo. Cette explication ne convainc pas totalement l’entourage du joueur. Le talent du Turc est reconnu, mais la frustration grandit face à son manque d’opportunités.

L’idée d’un prêt est définitivement écartée par Arda Güler. Contrairement à d’autres jeunes joueurs madrilènes passés par cette étape, le Turc ne veut pas quitter temporairement le club pour revenir plus tard. Soit il s’impose à Madrid, soit il part pour de bon. Son avenir pourrait aussi dépendre de l’identité du prochain entraîneur.

Si Carlo Ancelotti venait à quitter le club l’été prochain, un nouveau coach pourrait rebattre les cartes. D’ici là, Arda Güler espère que la fin de saison lui offrira enfin la chance de prouver sa valeur sur le terrain, notamment avec la blessure de Dani Ceballos.

Edgar Yon