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·26 October 2024

Arsenal – Liverpool : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire

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L’heure des premiers doutes. Une semaine après une piteuse défaite, la première de la saison, concédée sur le terrain de Bournemouth, les Gunners traversent des jours moins ensoleillés. Et le match, plus que poussif, face au Shakhtar cette semaine n’a pas vraiment rassuré. Mais c’est dans ce contexte que les hommes d’Arteta reçoivent les Reds de Liverpool, dans un match qui se veut déjà décisif.

Des hommes et des choix

Le défi est immense pour les Gunners ce dimanche. À 4 points d’un Liverpool premier au classement, Arsenal a la possibilité, à domicile, de combler l’écart et de totalement se replacer dans la course au titre, avant un mois de novembre dantesque. L’objectif est simple.


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Le contexte l’est moins. Privé d’un Saliba suspendu après son rouge face à Bournemouth, Arteta va devoir composer avec une brochette de blessés ou, au mieux, incertains. Proche d’un retour, Ødegaard est toujours absent ; jusque-là, rien de nouveau pour le capitaine norvégien. En revanche, le doute plane pour d’autres cadres, à commencer par Saka.

Victime d’une blessure musculaire avec l’Angleterre, et déjà forfait face à Bournemouth et le Shakhtar, son retour tarde. Arteta a laissé planer le doute en conférence de presse à son sujet : “Il s’est un peu entraîné sur le terrain. Jusqu’où pouvons-nous le pousser d’ici à dimanche, c’est une autre question. Nous avons encore samedi devant nous, ce qui est une bonne chose. On verra bien.” Pas vraiment rassurant, surtout qu’on a vu un Arsenal aux abonnés absents sur les deux derniers matchs sans ses deux leaders.

Et il n’est pas le seul. En plus de Saliba, deux autres éléments défensifs pourraient manquer à l’appel : Timber et Calafiori. Le défenseur néerlandais est sur la touche depuis quelques semaines à cause de soucis musculaires, et le roc italien est sorti mardi à la suite d’un mauvais mouvement de son genou, qui a déjà souffert d’une rupture des ligaments croisés dans le passé.

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Présents ou absents ? Là encore, le doute sera de mise jusqu’à la dernière minute, comme l’a confirmé Arteta. À commencer par le jeune Batave : “C’est la première session d’entraînement où il pourrait être impliqué (vendredi, NDLR). Il est absent depuis un moment. Nous nous attendions à ce qu’il soit plus prêt qu’actuellement, mais encore une fois, nous devons attendre et voir.”

Pour Calafiori, même si Arteta a refusé de le déclarer out ce vendredi en conférence de presse, l’espoir de le voir ce dimanche est très mince. Sa blessure de mardi soir reste à déterminer : “Il a besoin de plus d’examens. Il en a eu hier, il en aura d’autres aujourd’hui. À partir de là, nous saurons, car la dernière fois nous pensions que sa blessure était grave et il a joué deux jours après.”

Tout changer ou tout garder ?

Arsenal a la plus petite équipe de Premier League en termes de profondeur d’effectif, et cette cascade de blessures plonge Arteta face à ses premiers choix. Pour autant, le coach espagnol refuse de céder à la panique : “Nous ne nous plaignons pas, nous l’acceptons.” Et pour l’accepter, il va devoir poser le onze de départ le plus fort possible malgré les absences potentielles : “Beaucoup de schémas, beaucoup de possibilités… On doit être prêt à chaque scénario.”

Quelles cartes pourrait-il utiliser dimanche ? Premièrement, compenser l’absence de Saliba est presque impossible, et il le sait : “C’est vrai que son association avec Gabriel a été stable. Saliba a tout joué. Il n’est pas là, donc nous devons trouver une autre solution, ce qui est quelque chose dans lequel, en tant qu’équipe, nous devons également être bons.” White pourrait reprendre son poste originel dans l’axe, lui qui est défenseur central de formation. On a aussi vu Rice occuper ce poste la saison dernière en Ligue des Champions. Dans les deux cas, cela sera inédit.

Dans les couloirs, l’heure est également aux choix. Continuer avec White, s’il n’est pas aligné dans l’axe, ou retester Partey arrière droit en l’absence de Timber. Une option que le coach espagnol aime tenter, même si ça n’a jamais porté ses fruits. Le milieu ghanéen a d’ailleurs joué arrière droit lors de la deuxième période face au Shakhtar… répétition générale pour dimanche ? Un sacré pari face aux jambes d’un Luis Diaz en feu.

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À gauche, en l’absence supposée de Calafiori, les options ne sont guère plus reluisantes. Zinchenko est de retour mais à court de rythme. Un profil qui reste séduisant pour fluidifier la construction des Gunners, qui en ont bien besoin ces dernières semaines, mais qui a terriblement souffert défensivement face à Salah lors des deux dernières saisons. Kiwior peut lui aussi jouer dans le couloir gauche, mais ce n’est pas son poste. Ses dernières prestations n’ont pas franchement rassuré, lui qui a été coupable d’une erreur technique ayant amené au penalty des Cherries la semaine dernière.

Au milieu, c’est tout autant la grande interrogation. Le trio Merino – Partey – Rice n’a pas du tout donné satisfaction le week-end dernier. Trop stérile, trop peu créatif, trop peu de folie. Des profils qui se ressemblent trop pour peser dans le jeu. Là aussi, les solutions ne sont pas énormes. Relancer un Jorginho peu utilisé depuis le début de saison, faire redescendre Havertz d’un cran malgré son apport offensif en tant que numéro 9, ou utiliser un Trossard au milieu malgré ses deux matchs ratés contre Bournemouth et le Shakhtar. 4-4-2 ou 4-3-3, Arteta a essayé les deux schémas lors des deux derniers matchs, sans beaucoup de réussite.

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Il existe toujours le coup de poker, sorti de nulle part, pourtant sur le banc depuis trois mois. De la jeunesse, de la fougue. Ethan Nwaneri et Miles Lewis-Skelly, deux produits 100 % Hale End, attendent patiemment leurs heures. Ce sont pourtant deux profils qui semblent avoir ce qu’il faut pour apporter quelque chose de différent. On a d’ailleurs vu Lewis-Skelly jouer un gros quart d’heure en défense ce mardi en Ligue des Champions, tandis que Nwaneri attend son heure. Milieu offensif de formation, ses rares apparitions en Premier League et en Cup ont pourtant été d’excellente facture, avec déjà deux buts au compteur. En l’absence d’Ødegaard, Nwaneri semble avoir les jambes pour apporter de la folie technique à ce milieu de terrain, malgré ses 17 ans. Back-up annoncé par Arteta du capitaine norvégien cet été, le jeune anglais doit encore patienter avant d’être pleinement intégré à la rotation.

Un sujet sur lequel Arteta est revenu en conférence de presse : “Ils sont là. Ils sont en lice pour le XI. Ils nous donnent toujours la possibilité de débuter le match. Miles est entré en jeu l’autre soir et a bien joué. Ethan pareil. Ce sont des joueurs de l’équipe première.” Cependant, il est peu probable de les voir débuter dimanche, vu le peu de minutes engrangées ces dernières semaines malgré une infirmerie plus que pleine. De quoi relancer l’éternel débat sur Arteta et le centre de formation.

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Enfin, offensivement, seuls Havertz et Martinelli tirent actuellement leur épingle du jeu. L’attaquant brésilien retrouve ses jambes et ses qualités de buteur. Avec un Arsenal moins dominant et avec moins de contrôle, les équipes adverses jouent plus haut et n’hésitent pas à venir chercher les Gunners… ce qui donne plus d’espace à Martinelli. Et on le sait, le duel Martinelli / Alexander-Arnold est toujours très attendu, tant le défenseur anglais a souvent souffert face à la puissance et à la vitesse du Brésilien.

En cas d’absence de Saka, Arteta devrait soit se tourner vers Gabriel Jesus, qui a toutes les peines du monde à retrouver son rythme, soit vers Sterling, qui s’avère être pour le moment un pari raté. Maladroit et incapable de peser sur le jeu des Gunners, l’ailier anglais est encore loin du niveau attendu.

Quel schéma, quels joueurs… À 24 heures du choc face aux Reds qui se veut déjà décisif, les questions sont grandes, les doutes importants et les certitudes bien maigres. Les Gunners sont attendus au tournant, et à domicile, l’échec est interdit.

@LouisAFC

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