ASSE - Aïmen Moueffek prend la parole sur l'incident raciste survenu lors de ASSE - Guingamp | OneFootball

Le milieu de terrain de l'AS Saint-Étienne, Aïmen Moueffek a pris la parole concernant l'incident raciste ayant eu lieu dans les tribunes de Geoffroy-Guichard lors de la rencontre face à l'En Avant Guingamp.

La rencontre entre l'AS Saint-Etienne et l'En Avant Guingamp dans le cadre de la 8e journée de Ligue 2 (2-3, notes et analyse) s'est vu être touchée par un incident raciste ayant eu lieu dans les tribunes du stade Geoffroy-Guichard.

Comme évoqué il à quelques jours, un individu présent dans le Kop Nord a été filmé par le parcage visiteur en train de réaliser des gestes à caractère raciste. Le club a d'ailleurs déposé une plainte et entamé une procédure d'interdiction commerciale de stade, d'une durée de 18 mois.

"Il faut mettre le doigt dessus"

De passage en conférence de presse, le milieu de terrain de l'AS Saint-Etienne, Aïmen Moueffek, est revenu sur cet incident et estime que c'est un problème dont il faut parler et ne pas fermer les yeux.

"Si c’est un geste raciste c’est à dénoncer ça n'a pas sa place dans nos stades et encore moins à l’ASSE, ce n’est pas notre image. C’est malheureux de voir cela en 2025. J’espère que les personnes concernées au club feront bien leur boulot, ce sont des comportements très regrettables. Le racisme n’a pas sa place dans nos stades et à l’ASSE. En tant que joueur, je n’ai jamais été confronté au racisme directement, en France nous avons un championnat, on va dire, plutôt correct sur le sujet et on souhaite que ça continue de ne pas nous arriver. Évidemment c’est un frein quand tu réfléchis à partir dans des championnats où ces attitudes sont plus courantes. C’est humain de vouloir évoluer dans des compétitions ou des clubs dans lesquels tu n’es pas victime de racisme. Pour régler le problème, il faut mettre le doigt dessus, il ne faut pas fermer les yeux, en parler. Nous sommes des footballeurs, nous sommes médiatisés avec des milliers de personnes qui nous suivent et notamment des plus petits. On ne peut pas laisser passer des scènes comme celle-ci, il faut agir, cela ne doit plus avoir lieu, il faut sévir, nous sommes en 2025" a-t-il déclaré.