MaLigue2
·28 November 2024
In partnership with
Yahoo sportsMaLigue2
·28 November 2024
Larsonneur, Davitashvili, Batubinsika, Appiah, Sissoko, Pétrot… Ils sont nombreux, les joueurs de l’AS Saint-Étienne qui évoluaient récemment en Ligue 2 et qui jouent un rôle majeur dans l’opération maintien des Verts dans l’élite ! En effet, même si certaines recrues estivales venant d’ailleurs ont pris une place prépondérante dans l’effectif stéphanois, il faut reconnaître que beaucoup d’éléments qui jouaient dans la division inférieure à la Ligue 1 en 2024 sont plébiscités dans les groupes d’Olivier Dall’Oglio. Certains alors même qu’ils partaient avec du retard avant le début de la saison.
À lire aussi >> ASSE – Olivier Dall’Oglio : « Abdelhamid était attendu au tournant, il faut avoir un sacré caractère »
Interrogé par nos soins, notre confrère du site EVECT Joris Saby nous a donné son ressenti sur la progression de plusieurs membres de l’effectif ligérien, avec quelques surprises qui n’avaient pas ou plus de temps de jeu à l’ASSE sur les derniers mois en Ligue 2 devenues récemment des membres assez réguliers du onze de départ.
« Il y a des joueurs qui se sont vraiment bien adaptés au niveau de la Ligue 1. L’un des exemples, c’est Léo Pétrot sur lequel certains avaient quelques doutes quant à son réel niveau dans l’élite. Et au final, il s’est complètement imposé à gauche. Il avait déjà joué à ce niveau avec Lorient, mais avec son opération cet été et le retard pris, ça aurait pu être compliqué pour lui. À l’image de sa carrière, on ne peut pas dire qu’il ait été au-dessus des autres mais à chaque fois, il s’est toujours accroché avec un état d’esprit irréprochable. C’est un soldat, un travailleur, il y arrive parce qu’il y met beaucoup de volonté. Certains ont des facilités dans le football, je ne suis pas persuadé qu’il en ait beaucoup mais je vois qu’il se tue à la tâche et qu’il en récolte les fruits. »
« Il y a eu besoin d’un temps d’adaptation pour tout le monde. Zuriko Davitashvili est globalement très bon récemment, mais je me souviens de ses trois et quatre premiers matchs… Je ne trouvais pas ça exceptionnel. Larsonneur, pareil, je ne l’ai pas trouvé exempt de tout reproche notamment sur les raclées reçues à Brest ou à Nice. Mais en dehors de sa boulette qui n’a pas de conséquence contre l’OL, il a fait des arrêts décisifs qui nous ont maintenus dans nos matchs récents (Lyon, Montpellier…) et qui nous sauvent. »
À lire aussi >> Discipline Ligue 1 – L’Olympique de Marseille et le FC Nantes sanctionnés après les écarts de leurs supporters
« Pour Benjamin Bouchouari, je trouve que c’est différent puisqu’on ne doutait pas vraiment du fait qu’il avait plus le niveau technique pour la Ligue 1 que pour la Ligue 2. Chez lui, on souligne plutôt une évolution dans sa façon de jouer. Il ne jouait plus sous Olivier Dall’Oglio car il ne défendait pas assez. Il l’a reconnu lui-même et a eu une prise de conscience, il s’est mis à changer la façon dont il joue et revient donc dans bonnes grâces du coach. Mais je ne pense même pas que la différence de niveau ait eu un impact, il a plutôt changé dans sa mentalité et dans son football. »
« Louis Mouton, de son côté, a été prêté toute une saison à Pau en Ligue 2 l’an dernier (27 matchs ndlr.). Cet été, il a fait une très belle préparation mais il faut l’avouer, il n’entrait normalement pas dans les plans pour être titulaire. Finalement, il est allé chercher sa place ! Il montre qu’il n’est pas un mauvais joueur en Ligue 1, loin de là. C’est l’exemple type des prêts qui sont fructueux. Il a engrangé plus de minutes de jeu à Pau que n’importe qui d’autres à son poste à Saint-Étienne en 2023-2024 parmi les jeunes et quand il revient, on voit qu’il est prêt. Sans être titulaire indiscutable, il a su se faire une place. »
« Même s’il a très peu joué en Ligue 2 l’an dernier, on savait qu’Amougou était un joueur qui allait éclore chez les pros à Sainté. En ce sens-là, on n’est pas surpris, mais c’est vrai que tout va très vite pour lui. Jouer les huit premières journées de Ligue 1 en tant que titulaire, c’est fort pour un joueur de 17 ans. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport