Barça : une basse manœuvre de Tebas pour saboter le dossier Nico Williams ? | OneFootball

Le feuilleton Nico Williams au Barça a pris une tournure explosive avec les accusations de Miguel Galan, président du Cenafe, à l’encontre de Javier Tebas.

Pour cet acteur influent du football espagnol, le patron de la Liga aurait tout simplement saboté l’arrivée de l’ailier de l’Athletic Bilbao en Catalogne. Galan ne mâche pas ses mots. « Javier Tebas, en sa qualité de président de la Liga, a fait des déclarations publiques indiquant que le FC Barcelone ne pourrait pas enregistrer Nico Williams ».

Une sortie qui, selon lui, aurait semé le doute autour de la faisabilité de l’opération. Pire encore, Galan accuse Tebas d’avoir « tenu des réunions avec l’Athletic Bilbao au cours desquelles il aurait divulgué des informations confidentielles ». Une intervention en coulisses qui aurait favorisé la prolongation du joueur jusqu’en 2035 avec le club basque.

L'agent de Nico Williams influencé par Tebas ?

Le Barça, déjà sous la pression du fair-play financier de LaLiga, comptait activer la clause libératoire de 60 millions d’euros pour attirer l’international espagnol. Mais cette manœuvre aurait été fragilisée par les déclarations de Tebas, semant le doute sur la capacité du club à enregistrer le joueur dans les délais.

Autre point de tension : l’attitude de l’agent de Nico Williams. Là encore, Galan est formel. « L’agent du joueur, influencé et effrayé par Javier Tebas, a demandé l’inclusion d’une clause libératoire au cas où l’enregistrement ne serait pas effectif ». Une condition censée protéger les intérêts du joueur, mais qui a fait reculer le FC Barcelone. « Le conseil d’administration, présidé par Joan Laporta, a considéré cela comme un risque inutile de perdre 60 millions d’euros », ajoute-t-il.

Mais Galan va encore plus loin, évoquant un conflit d’intérêts. « L’agent a été le facteur qui a précipité l’échec d’une opération qui semblait close (...), surtout si l’on considère qu’il a des intérêts économiques liés à d’autres joueurs de l’Athletic Bilbao ». Un jeu d’influence qui aurait, selon lui, biaisé toute la négociation.

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