Bilan carbone désastreux, le PSG accusé après son aller-retour en 24 heures à Marseille | OneFootball

Après le report du choc entre l'OM et le PSG, le club de la capitale se retrouve face à une accusation sur le plan écologique.

Le choc de Ligue 1 entre l’OM et le PSG, initialement prévu dimanche, a été reporté à ce lundi soir en raison de conditions météorologiques défavorables dans le Sud de la France. Ce report, annoncé en milieu d’après-midi, a provoqué un véritable va-et-vient pour les joueurs parisiens, qui avaient déjà pris la direction de Marseille dans la matinée.

Plutôt que de rester sur place après l’annulation, le PSG a choisi de rentrer à Paris en jet privé pour « des raisons d’organisation et de sécurité », selon le club et L’Équipe, avant de repartir le lendemain pour disputer le match à 20 heures. Entre-temps, les joueurs n’ont pas pu s’entraîner sur place dimanche et ont effectué un réveil musculaire à Poissy avant de reprendre la route vers la cité phocéenne.

A lire aussi :

Une empreinte écologique démesurée

Une décision loin d'être anodine sur le plan écologique, comme le pointe 20 Minutes. Selon l’Agence de la transition écologique, un vol Paris-Marseille de 670 km émet en moyenne 173 kg de CO2 par passager. Pour le PSG, qui a effectué deux allers-retours en l’espace de 24 heures, l’empreinte carbone de cette opération devient astronomique, surtout si l’on considère l’ensemble du personnel et de l’équipe technique transportés en jet privé.

Pour mettre les chiffres en perspective, le même trajet effectué en train n’émettrait que 2 kg de CO2 par passager, soit plus de 80 fois moins. Multiplier cette empreinte par quatre pour les deux allers-retours en 24 heures illustre à quel point le choix du club a été désastreux pour le climat. Alors que le PSG tente quant à lui de gérer la sécurité et le confort de ses joueurs, le coût carbone immédiat et considérable de ces trajets en avion pose forcément question.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.