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·27 November 2024
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·27 November 2024
Porté par un Ngal’ayel Mukau exceptionnel en position de milieu offensif et des individualités très performantes, le LOSC s’est défait de Bologne (1-2), ce mercredi en Italie. De 5 à 9, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 5e journée de Ligue des champions.
La soirée du changement de dimension. Aligné à un poste inhabituel de milieu offensif, une première en carrière pour lui, Ngal’ayel Mukau (9) a rayonné. Double buteur – du pied droit qui plus est – grâce à une belle présence en retrait dans la surface (44′, 66′), le milieu de 20 ans s’est illustré dans tous les domaines. Fondamental dans les phases de pression hautes, où le Congolais était aux côtés de Jonathan David pour verrouiller la charnière centrale adverse et aurait même pu provoquer un autre but (48′), il a eu une belle activité jusqu’à sa sortie en héros pour Hakon Haraldsson (86′). L’Europe connaît désormais “Gala”.
Dans la lignée d’un début de saison impressionnant de régularité et de fiabilité, Gabriel Gudmundsson (7) a encore livré une prestation aboutie et autoritaire. Imprenable défensivement, il a éteint Riccardo Orsolini, arme principale de Bologne, avec une science du un-contre-un et une puissance athlétique remarquables. En plus d’un rendement offensif encore très élevé, avec une grande aisance sous pression (27′), des appels lointains et tranchants pour surprendre la défense adverse et un rush solitaire jusque dans la surface dont il a le secret (55′). Une prestation complète et irréprochable, à l’image du LOSC.
Pour Ayyoub Bouaddi (7), les soirs de Ligue des champions se suivent et se ressemblent. Du haut de ses 17 ans, le milieu lillois dégage toujours la même sérénité. D’autant qu’il ne s’est pas caché, prenant de grandes responsabilités à la construction pour casser la ligne de pression adverse. S’il a parfois perdu des ballons potentiellement dangereux (11′, 24′), il a surtout initié de nombreux mouvements du LOSC (27′, 55′) avec une aisance technique encore et toujours au-dessus de la moyenne, en plus d’un abattage défensif louable. Il aurait pu magnifier une nouvelle belle copie avec un but. En vain (83′), sans que personne ne lui en veuille.
Alessandro Sabattini/Getty Images
Ailier droit en remplacement d’un Edon Zhegrova pas à 100%, Matias Fernandez-Pardo (6), ailier gauche voire avant-centre de formation, n’a pas eu besoin de repères pour briller. Le Belge concède certes un coup franc évitable et synonyme d’égalisation pour Bologne (63′), mais pour le reste, l’ancien de La Gantoise a brillé par son volume de jeu, sa capacité à être un poison constant et une personnalité à souligner pour un joueur aussi inexpérimenté à ce niveau. Tout de suite en jambes et dangereux (1′), il a toujours cherché à jouer vers l’avant et a fait de grosses différences (3 dribbles réussis sur 5, 8 duels remportés sur 13) en étant impliqué sur bon nombre de situations chaudes pour le LOSC (4′, 40′, 48′, 69′, 73′), y compris par sa qualité de pied sur corner (13′), jusqu’à offrir le ballon de la victoire à Mukau après un gros travail de percussion (1-2, 66′).
Il n’a pas été décisif ni en réussite devant les buts (1′, 4′, 73′), mais Jonathan David (6) a été un atout précieux pour le LOSC. Par son volume de jeu sans ballon, aussi bien au pressing qu’à la construction, le Canadien a grandement apporté aux Dogues. Il est passeur décisif – sans que ce ne soit comptabilisé comme tel – sur l’ouverture du score en se montrant opportuniste sur l’erreur de relance gaguesque de Bologne (1-0, 44′). Les Lillois ont cru craindre le pire quand sa cheville a tourné au début de la seconde période. Plus de peur que de mal pour l’indispensable numéro 9 du LOSC, rapidement reparti au charbon.
Difficile de dire qu’il a véritablement, mais Thomas Meunier (5) a été un léger cran en dessous de tous ses coéquipiers. Parfois en difficulté dans la gestion du un-contre-un et de la profondeur face au remuant Dan Ndoye, le latéral droit a aussi rendu trop rapidement quelques ballons quand il était sous pression (11 pertes de balle). Surtout, il est le principal fautif sur le but de l’égalisation en délaissant Jhon Lucumi au marquage (1-1, 63′), même s’il faut que le coup est magnifiquement botté par Riccardo Orsolini et que la responsabilité est aussi collective. Parmi la première salve de changements opérés par Bruno Genesio et suppléé par Aïssa Mandi (73′), solide pour conserver l’avantage.
Enzo PAILOT
Chevalier (6) – Meunier (5), Diakité (6), Alexsandro (6), Gudmundsson (7) – Bouaddi (7), André (6) – Fernandez-Pardo (6), Mukau (9), Sahraoui (6) – David (6)
Crédits photo : Alessandro Sabattini/Getty Images