Cameroun : Eto'o jette un froid sur son avenir à la tête de la Fédération | OneFootball

Samuel Eto'o n'a pas manqué de faire une sortie intrigante sur son avenir à la tête de la Fédération camerounaise de football.

Élu en décembre 2021 et président de la Fédération camerounaise de football depuis janvier 2022, Samuel Eto'o n'a pas manqué de faire parler de lui depuis le début de son mandat. Mais cette année 2024 fut on ne peut plus éprouvante pour l'ancien buteur du FC Barcelone et de l'Inter Milan puisque ses conflits publics avec le sélectionneur Marc Brys, le président de la République Paul Biya et le Ministère des Sports ont fait le tour du monde. Si les tensions sont retombées ces derniers mois, le dirigeant de 43 ans a été assez mystérieux au sujet de son avenir, lui dont le mandat prend fin dans un an.

Interrogé par RFI Afrique, le natif de Yaoundé n'a pas confirmé une possible candidature à sa propre réélection : "Nous avons encore plusieurs mois devant nous. Nous verrons. C'était vraiment une année difficile mais nous avons tenu bon et nous continuons d'avancer. Je verrai avec les partenaires et ceux qui m'ont fait confiance et ceux qui m'accompagnent en longueur de journée si ça vaut le coup de continuer ou pas. Et en fonction de ça nous allons nous prononcer le moment venu. Mais le plus important pour nous c'est de montrer qu'on peut construire les victoires de demain" a-t-il expliqué.

Et une fois encore, il n'a pas épargné Marc Brys : "Le débat n’a jamais été de savoir s’il est bon ou pas. Je n’ai jamais dit qu’il n’était pas bon. On voulait seulement qu’on respecte les règles et les textes qui encadrent le recrutement d’un entraîneur. Ce monsieur est arrivé, je ne le connaissais pas. Quand on dit que la Fédération est contre lui, cela me fait sourire, car nous avons des intérêts communs. Nous ferons tout pour qu’il réussisse, car ses victoires sont celles de la Fédération, et ses défaites aussi. Si je devais répondre à un employé, vous verriez que je saperais ma propre position. Je resterai à mon niveau en tant que président…Si vous ne parlez pas de Samuel Eto'o, nous ne saurions même pas d'où vous venez… Cela signifie que, d'une certaine manière, j'ai accompli quelque chose. La balle est dans son camp. S’il veut une relation cordiale, je suis preneur. S’il veut une relation hostile, elle restera ainsi jusqu’à la fin de ma mission, qui est de reconstruire l’équipe nationale."

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