Ce entraîneur portugais est ciblé par ses supporters : « Ils scandaient mon nom, maintenant ils veulent que je parte… » | OneFootball

Rien ne va plus pour Vítor Pereira et les Wolverhampton Wanderers. Battus une nouvelle fois à domicile, cette fois par Burnley (2-3), les Wolves ont enchaîné leur septième défaite en neuf matchs de Premier League. Une soirée cauchemardesque marquée non seulement par la défaite, mais aussi par un échange tendu entre l’entraîneur portugais et une partie du public de Molineux.

Le Portugais Vitor Pereira sur la sellette

Au coup de sifflet final, alors que les tribunes scandaient “You’re getting sacked in the morning” (“Tu seras viré demain matin”), Vítor Pereira, visiblement hors de lui, s’est dirigé vers les supporters pour leur répondre. Il a fallu l’intervention de plusieurs joueurs, dont Toti Gomes, pour retenir le technicien de 57 ans et l’éloigner vers les vestiaires.

En conférence de presse, Pereira a tenté d’expliquer son geste : “J’ai simplement dit aux supporters que nous travaillons dur et que nous devons rester unis. Je comprends leur frustration, mais sans eux, nous n’y arriverons pas. Il y a deux mois, ils chantaient mon nom… maintenant, ils le crient pour que je parte. C’est le football.”

Ce nouveau revers plonge encore davantage les Wolves dans la crise : 20es de Premier League avec seulement 2 points sur 27 possibles, ils comptent déjà six points de retard sur la zone de maintien.

Sous contrat jusqu’en juin 2028, Vítor Pereira joue désormais gros. Son avenir pourrait se jouer dès mercredi, lors du match de Coupe de la Ligue contre Chelsea au Molineux Stadium. Une rencontre déjà capitale pour sa survie sur le banc des Wolves.

Crédit photo : David Rogers/Getty Images