Cherki choque la presse européenne, un surnom flatteur est né ! | OneFootball

Rayan Cherki a été l'une des grandes stars de ce samedi en Premier League. Au point de mettre la presse européenne à ses pieds.

Il n’a fallu qu’un match de Boxing Day, sous la pluie de Nottingham avec un but et une passe décisive pour la victoire des Citizens (2-1), pour que Rayan Cherki change de dimension médiatique. Déjà admiré, il est désormais redouté. En Angleterre, en Espagne et en Italie, la presse s’accorde : le Français de Manchester City ne se contente plus de briller, il décide. Et il tue les matchs. D’où ce surnom qui circule désormais avec gourmandise : « Cher'kill ».

En France, L’Équipe parle sans détour d’« un incroyable talent », décrivant un joueur capable d’apporter « un brin de génie, une touche de folie, un éclair dans un après-midi grisâtre ». Face à Nottingham Forest, Cherki a tout fait : une passe décisive aveugle somptueuse pour Reijnders, puis un but décisif en fin de match, une reprise qui remet City « à l’endroit ». Pep Guardiola résume la relation avec un mélange d’autorité et de tendresse. « Il y a des moments où je lui crie dessus, et d’autres où j’ai envie de l’embrasser. Je veux lui permettre d’exprimer son incroyable talent. »

Outre-Manche, The Sun voit en lui bien plus qu’un artiste : un facteur X dans la course au titre. Son but tardif est décrit comme « un moment qui pourrait devenir un tournant de toute la saison ». Dans un match où Erling Haaland est resté étonnamment discret, Cherki est celui qui a « jeté le gant à Arsenal », rappelant que City possède d’autres armes létales.

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En Espagne, Marca pousse encore plus loin l’image. Le quotidien titre sans détour : « Cher’kill révolutionne le City Ground ». Le jeu de mots est assumé, presque jubilatoire. But et passe décisive, leadership technique, sens du timing : Cherki « commande le match » et « confirme sa capacité à décider dans les moments clés ». Même son indiscipline créative — ce déplacement axial non demandé — est présentée comme une vertu.

Mundo Deportivo parle d’un Cherki « stellaire », devenu « la grande référence du jeu citizen », tandis que la Gazzetta dello Sport souligne sobrement mais efficacement : « Cherki lance City », acte fondateur dans une lutte au sommet toujours aussi serrée. À 22 ans, Rayan Cherki ne choque plus par son talent, mais par son impact. L’Europe l’a compris : quand le match bascule, Cher'kill n’est jamais loin.

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