Comment l’Inter a changé entre Inzaghi et Chivu | OneFootball

L’Inter a retrouvé la première place après 15 journées, mais la photo de l’instant raconte une équipe différente de celle sacrée en 2024 avec Simone Inzaghi. Le collectif de Cristian Chivu produit davantage, capitalise moins et concède plus.

Les chiffres sont parlants. Offensivement, l’écart est minime en volume de buts (34 contre 37 au même stade), mais la précision a chuté: le taux de conversion est passé d’environ 50% à 33,9%. En clair, l’Inter se crée plus d’occasions nettes – 4,18 par match contre 3,18 il y a deux ans – sans en faire autant au tableau d’affichage. Au classement, cela coûte: 5 points de moins et 3 revers de plus que l’Inter des records.

Derrière, la philosophie a évolué. Chivu a relevé la ligne défensive, une audace qui augmente la pression sur l’adversaire – 1,40 hors-jeu provoqué par match contre 1,08 – et offre des solutions offensives: déjà 6 buts inscrits par les défenseurs. Mais le revers existe: 14 buts encaissés, soit le double des 7 concédés à l’époque d’Inzaghi.

La marge de progression est claire: resserrer l’étau derrière et être plus clinique devant. Si l’Inter parvient à convertir mieux ce qu’elle crée, elle peut répliquer – voire surpasser – le rendement offensif du groupe champion. Symbole de cette menace, Lautaro Martinez, buteur à Gênes, reste l’arme numéro un et s’affirme comme favori pour le titre de capocannoniere.