Coquelin – « Les conseils de Clichy, de Sagna, de Diaby… ça a été important pour moi, c’est à mon tour de le faire » | OneFootball

À 33 ans, Francis Coquelin découvre enfin la Ligue 1 sous les couleurs du FC Nantes. Première titularisation au Vélodrome, goût pour la transmission et amour immédiat pour La Beaujoire : le milieu de terrain s’épanouit pleinement dans son rôle de cadre.

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Il attendait ce moment avec impatience. Arrivé fin janvier, Francis Coquelin a connu sa première titularisation sous le maillot nantais dans l’un des plus grands stades de France.« Je l’attendais ! Ça fait un mois que je suis là, je commençais à avoir des fourmis dans les jambes. Commencer mon premier match avec Nantes au Vélodrome, il n’y a pas mieux », savoure-t-il. Un retour dans le onze de départ qu’il n’avait plus connu depuis la fin avril, et qu’il a vécu avec un immense plaisir malgré la défaite. « C’est dommage pour la défaite, mais je pense que l’image de l’équipe a été bonne. Il faut s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien et corriger les petites erreurs », ajoute-t-il.

Avec plus de 400 matchs pros au compteur, le milieu passé par Arsenal, Valence ou Villarreal, n’est pas venu en Loire-Atlantique pour faire de la figuration. Son expérience, il la met à disposition du collectif. « Ce n’est jamais mauvais d’avoir de l’expérience dans un groupe. C’est malgré tout un groupe qui a de l’expérience. C’est une équipe qui connaît ce genre de situation », observe-t-il. Mais au-delà de l’exigence qu’il apporte dans le travail, Coquelin aime surtout le contact avec les jeunes. « J’aime beaucoup discuter avec les jeunes. Quand j’étais à Villarreal, il y en avait pas mal. C’est une relation que j’aime bien, transmettre », explique-t-il.

Dès son arrivée, il n’a pas hésité à se joindre à la réserve pour son premier match, à Challans. Une manière aussi de créer du lien avec la génération montante. « Retrouver ça avec un groupe plus jeune, vraiment réceptif, c’était vraiment agréable », se réjouit-il.

Il suit de près les premiers pas de certains jeunes comme Louis Leroux, qu’il accompagne dans cette période charnière. « Ça se passe très bien pour lui aujourd’hui, mais il y aura peut-être des moments un peu plus durs aussi. Si je peux l’aider, je le ferai », promet-il. Un état d’esprit forgé par ses débuts à Arsenal, où les conseils de Clichy, Sagna ou Diaby avaient été précieux. « Quand j’ai commencé, avoir les conseils de Clichy, de Sagna, de Diaby… ça a été important pour moi. Aujourd’hui c’est à mon tour de le faire avec les plus jeunes, et c’est un plaisir », conclut-il.

Et dans cette quête du maintien, Coquelin sait combien La Beaujoire peut peser. « Je n’avais jamais été à La Beaujoire. Mon premier match était à domicile, face à Lens, avec par bonheur une victoire », se souvient-il. L’ambiance l’a marqué : « C’est un public exigeant, mais c’est normal quand on voit le nombre de fans qui se déplacent. Ils sont vraiment derrière leur équipe. C’est une des meilleures ambiances de Ligue 1 », affirme-t-il avec admiration.

« Maintenant, c’est à nous de les emmener avec nous. Il faut faire ce qu’il faut sur le terrain pour créer cette atmosphère positive et qu’ils soient avec nous », insiste-t-il. « On sait que quand il y a une osmose entre le public et les joueurs comme face à Lens, ça nous donne l’envie de décupler les efforts sur le terrain », glisse-t-il encore.