Le Petit Lillois
·4 February 2025
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·4 February 2025
Opposé à l’USL Dunkerque au cours d’un Derby des Flandres, le LOSC s’est encore fait rattraper dans les ultimes instants de la rencontre (90+5′) et a fini par s’incliner aux tirs au but (4-5 t.a.b) malgré un très grand Vito Mannone. Lille n’a plus atteint les quarts de finale de la Coupe de France depuis la saison 2016-2017.
La Coupe de France réveillait tout un département avec, ce mardi, un duel synonyme de Derby des Flandres entre le LOSC et l’USL Dunkerque. Une telle confrontation n’était plus intervenue dans le cours de l’histoire depuis un seizième de finale de Coupe de France, et oui déjà, datant de 2009. Ce choc régional est d’ailleurs le 14e de leur histoire commune, dans laquelle aucun d’entre eux n’a terminé sur un nul. La fête était belle, de tribunes à tribunes. Impossible de finir sur un tel résultat ! Vraiment ?
Maître en son domaine, le LOSC semblait être en capacité de dérouler tout au long du premier acte. Pour autant, il manquait toujours ce petit brin de réussite pour faire mouche, tandis que les occasions se multipliaient. La première donnait le ton avec une action collective de grande classe que Thomas Meunier tentait de conclure avec trop d’assurance. Le plat du pied synonyme de sécurité suffisait pour l’USL Dunkerque, dont un défenseur surgissait sur la ligne pour dégager le cuir et sauver les siens (14′).
La suite était à sens unique. L’empreinte lilloise sur le jeu s’accentuait au fil des minutes et les occasions s’enchaînaient. Jonathan David envoyait une frappe surpuissante sur le barre quand Osame Sahraoui, à la retombée, butait sur son vis-à-vis (22′). Dans la difficulté, particulièrement gênés par la pression lilloise, les Dunkerquois perdaient de nombreux ballons dans leur camp, offrant cartouche sur cartouche aux Dogues, qui manquaient tour à tour la mire, voire parfois de jugeote. C’était le cas lorsque Hakon Haraldsson s’emmêlait les pinceaux avec Osame Sahraoui (41′). Juste avant ce frisson, l’Islandais avait déjà manqué deux situations coup sur coup (30′, 35′), tandis que les seules incursions dunkerquoises étaient rapidement stoppées. Benjamin André, pour ne citer que lui, ratissait les ballons avec intelligence.
La deuxième période débutait comme la première, soit au travers d’un montant. Cette fois-ci, c’est Hakon Haraldsson qui fracassait le poteau droit dunkerquois d’une frappe à bout portant au retour des vestiaires (66′). L’Islandais avait été parfaitement servi par Mitchel Bakker, qui s’était lancé dans une belle chevauchée en solitaire. Ce dernier était d’ailleurs fou de rage lorsqu’il voyait le cuir heurter un deuxième montant. Jonathan David avait buté quelques minutes plus tôt sur le portier visiteur (55′).
Les minutes s’égrenaient et le LOSC se montrait moins explosif, moins précis, et se créait moins de situations franches. De l’autre côté, l’USL Dunkerque semblait décomplexé, plus à même de s’immiscer dans le camp lillois sans pour autant déboucher sur de réelles situations franches. Entré en jeu, Chuba Akpom était signalé trois fois hors-jeu pour ses trois premiers ballons, ou presque, aligné dans un duo offensif avec Jonathan David à ses côtés. La fin de match offrait de nouvelles opportunités aux Lillois, avec un important temps fort. Jonathan David manquait d’abord un face-à-face (84′) d’une frappe dénuée de sens, quand il touchait le poteau gauche de la tête sur l’action suivant. Maudits jusqu’ici, les Lillois passaient d’une immense frustration à de la joie lorsqu’André Gomes trouait les filets à bout portant (85′) suite à une récupération lilloise dans la surface.
Les minutes filaient et rien ne semblait alors pouvoir contrecarrer les Dogues. Rien ? C’est mal les connaître. Comme à Marseille quelques semaines plus tôt, en seizièmes de finale, le LOSC craquait dans les dernières secondes. Les Dunkerquois égalisaient sur leur seule tentative cadrée de la rencontre (90+5′) avec une tête de Tejan, connu pour être le supersub décisif sur la côte. Le Néerlandais a fait mouche pour le plus grand bonheur des 3000 visiteurs présents en tribunes. La fête aboutissait donc sur un résultat nul (1-1), le premier de l’histoire d’un affrontement entre les deux équipes, et d’une séance de tirs au but.
LOSC : Mbappe O, Bakker O, André Gomes O, Alexsandro X, Haraldsson X, Akpom O, André X
USL Dunkerque : Courtet X, Bardeli X, Sangante O, Georgen O, Sekongo O, Jaouen O
8e de finale de Coupe de France – Mardi 04 février – 19h – 33 715 spectateurs
But(s) : André Gomes (85′) pour le LOSC, Tejan (90+5′) pour l’USL Dunkerque Avertissement(s) : Alexsandro (59′), Haraldsson (65′) pour le LOSC, Sangante (59′), Senneville (77′) pour l’USL Dunkerque
LOSC : Mannone – Meunier, Diakité, Alexsandro, Bakker – André (cap.), Mukau (André Gomes 71′) – Cabella (Akpom 63′), Haraldsson, Sahraoui (Mbappé 61′) – David Entraîneur : Bruno Genesio
USL Dunkerque : Jaouen – Georgen, Sanganté (cap.), Kondo, Abner Felipe – Skyttä (Senneville 76′), Diop, Sekongo – Al-Saad (Al-Saad 61′), Bammou (Courtet 61′), Essimi (Tejan 60′) Entraîneur : Luis Castro