Coupe de France : le parcours de Cannes jusqu'aux demi-finales | OneFootball

Retour sur le glorieux parcours de l'AS Cannes (N2) en Coupe de France avant sa demi-finale contre le Stade de Reims (L1) ce mercredi 2 avril (21h).

Le Petit Poucet de l'édition 2024-2025, c'est lui ! Un an après la glorieuse épopée du Puy Foot 43, autre pensionnaire de National 2 parvenu à se hisser jusqu'en quarts de finale, l'AS Cannes a décidé de faire mieux. Le club des Alpes-Maritimes, qui partage la même poule de championnat que son homologue auvergnat, a poussé l'exploit jusqu'en demi-finale, où il s'apprête à défier le Stade de Reims. Avant son choc face à la formation de Ligue 1 mercredi (21h) au stade Pierre-de-Coubertin, retour sur l'héroïque parcours des Dragons débuté lors du ... 4e tour et sur lequel plusieurs équipes professionnelles ont chuté.

Mises en bouche

Comme toute équipe de National 2, c'est donc au 4e tour que l'AS Cannes a effectué son entrée en lice le dimanche 29 septembre. Ce jour-là, le club sudiste, encore entraîné par Fabien Pujo, est opposé à L'École Municipale Angloise (Régional 2). En difficulté dans son groupe de N2, les Dragons retrouvent temporairement le sourire en disposant tranquillement de la formation régionale grâce à des réalisations de Maxime Blanc, Julien Domingues et Lorenzo Vinci (3-0). Une mise en bouche, avant une montée en puissance. Au tour suivant, à la mi-octobre, l'ASC écarte Villefranche-sur-Mer (National 3) au stade Pierre-de-Coubertin (2-1), avant de contourner le piège tendu par Six-Fours. Rapidement mené au score par le pensionnaire de Régional 1, Cannes renverse la vapeur avant la pause puis conclut dans le temps additionnel pour rejoindre le 7e tour (3-1).

La démonstration à Alès

La phase régionale terminée, place aux hostilités nationales avec l'entrée en lice des clubs de Ligue 2. Mais pas (encore) de formation de deuxième division au menu pour l'AS Cannes, désormais sous la houlette de Damien Ott depuis quelques semaines. Une nomination qui change tout sur la Croisette. Après avoir enfin retrouvé de l'allant en championnat, l'ASC trace sa route en Coupe de France. Nouveau piège évité sur le terrain du Grau-du-Roi tout d'abord (2-0), avant la démonstration contre Alès au 8e tour. Contre la formation de National 3 entraînée par Hakim Malek à l'époque (le futur coach du FC Martigues en Ligue 2), les Dragons déroulent. Au quart d'heure de jeu, ces derniers mènent déjà 3-0 grâce à un triplé de ... Julien Domingues. L'inévitable buteur cannois inscrit même un quatrième pion en fin de partie pour s'offrir un quadruplé. Entre-temps, son coéquipier Théo Trinker et l'Alésien Cheick Alan Diarra ont fait chauffer le tableau d'affichage (5-1 au coup de sifflet final). Direction les 32e de finale.

Le temps des exploits

Près de quatre ans après avoir éliminé Dijon (L2) à ce stade de la compétition, Cannes retrouve une formation de l'antichambre avec la venue de Grenoble au stade Pierre-de-Coubertin. Pas de quoi faire peur aux hommes de Damien Ott, lancés d'emblée par Julien Domingues (10e). Le Grenoblois Théo Valls a beau égaliser rapidement (12e), les Dragons reprennent les commandes par ... Domingues (19e), puis prennent le large grâce à l'immortel Cheikh Ndoye (38e). La réduction du score iséroise en fin de match (89e) ne change rien, Cannes s'offre un premier exploit dans cette édition (3-2) et rallie les 16e de finale, où se présente le FC Lorient, parmi les équipes de tête de son championnat. Mais comme le GF38, le club breton est balayé dès les premières minutes de jeu par la fougue des Sudistes. D'un doublé, Chafik Abbas (13e, 21e) place son équipe sur la route d'un deuxième exploit, à peine remis en cause par la réduction du score de Théo Le Bris (36e, 2-1). Les Merlus sont à terre, Cannes en huitièmes de finale.

Un huitième de finale de folie

Et c'est une affiche totalement inattendue qui est réservée par le tirage au sort, avec deux surprises de la compétition : Cannes donc, qui a le privilège d'accueillir, et Dives-Cabourg, formation de National 3. Ouverte, la rencontre part de nouveau sur des bases élevées quand le redoutable Julien Domingues a déjà planté deux pions après 12 minutes. Aurélien Thoris relance le suspense pour les Normands quelques minutes plus tard (25e), Abbas redonne de l'air aux locaux (46e), puis Théo Fontaine maintient les visiteurs dans la partie (54e) avant que Jonathan Mambu Kimvuidi (69e) et Alexis Gonçalves (89e) enterrent leurs espoirs. Pour la forme, le pensionnaire de N3 ajoute un troisième but dans le temps additionnel pour clôturer le spectacle (90e, 5-3).

La revanche

Les supporters cannois ne sont pas au bout de leurs émotions. Après le huitième de finale renversant contre Dives-Cabourg, c'est une nouvelle fois à Pierre-de-Coubertin que les Dragons vont se produire, pour un quart de finale aux airs de déjà-vu ... Comme en 2014, Cannes a rendez-vous avec l'EA Guingamp (L2) ! À l'époque, le club breton avait bataillé pour filer dans le dernier carré (2-0) et remporter le trophée contre Rennes au Stade de France. Bis-repetita ? Pas vraiment. Plus de 10 ans après, le remake tourne cette fois-ci en faveur des locaux. Chafik Abbas (23e) et Cédric Gonçalves (30e) montrent la voie à suivre. L'antre de l'ASC est ensuite refroidie dès le retour des vestiaires quand le buteur guingampais Jacques Siwe relance le suspense (46e). Mais un match de Coupe de France sans un but de Julien Domingues n'est pas vraiment un match de Coupe de France ! Pour la dixième fois dans cette édition, l'avant-centre de 29 ans fait trembler les filets (69e) et envoie définitivement l'AS Cannes disputer sa première demi-finale depuis la saison 1991-1992.

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