Coupe du monde 2026 : Israël suspendu ? La décision claire de l’UEFA et la FIFA | OneFootball

Depuis l’offensive israélienne lancée à Gaza en octobre 2023, les appels à sanctionner Israël se multiplient, y compris dans le monde du sport.

Trois experts indépendants de l’ONU ont récemment exhorté la FIFA et l’UEFA à suspendre Israël, évoquant des violations massives des droits humains assimilées à un « génocide ». Ces pressions rappellent le précédent russe, exclu après l’invasion de l’Ukraine en 2022.

Mais comme l'explique l'Equipe, les deux grandes instances du football mondial refusent pour l’instant de céder. L’UEFA, dirigée par Aleksander Ceferin, campe sur une ligne de « neutralité politique ». Pas question d’interdire la sélection israélienne ni ses clubs, malgré les rumeurs d’une réunion d’urgence. La prochaine session de son comité exécutif reste fixée au 3 décembre à Nyon. Seule mesure prise : les clubs et sélections israéliennes jouent leurs matches européens hors de leur territoire, le plus souvent en Hongrie ou en Serbie.

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Les instances défendent la neutralité politique

La FIFA, présidée par Gianni Infantino, adopte la même posture prudente. Elle n’a ni répondu officiellement aux injonctions de l’ONU, ni annoncé de débat interne sur le sujet. Pourtant, les dirigeants savent qu’un risque majeur se profile : celui de boycotts en chaîne. Le gouvernement espagnol a déjà laissé entendre que la Roja pourrait refuser de participer à la Coupe du monde 2026 si Israël est qualifié.

Or, sportivement, l’hypothèse est loin d’être théorique : Israël est actuellement troisième de son groupe de qualifications, à égalité de points avec l’Italie, et peut encore décrocher une place directe ou via les barrages.

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