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·21 November 2025

Coupe du Monde 2026 : "Je suis toxique", Bielsa "humilié" mais déterminé avec l'Uruguay

Article image:Coupe du Monde 2026 : "Je suis toxique", Bielsa "humilié" mais déterminé avec l'Uruguay

Marcelo Bielsa a eu des propos forts après la rouste face aux États-Unis avec l'Uruguay à moins d'un an de la Coupe du Monde en Amérique du Nord.

Depuis son arrivée à Montevideo, Marcelo Bielsa a vécu des hauts et des bas. Mais rarement l’Uruguay n’avait connu pareille tempête. Une défaite 5-1 face aux États-Unis en amical avec un vestiaire supposément fracturé et l’ombre toujours vivante de Luis Suárez, le tout ponctué par un sélectionneur qui se présente devant la presse comme un homme "humilié".


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Mais Marcelo Bielsz n'est pas du genre à fuir ses responsabilités. C’est après avoir posé ce décor pesant qu’il lâche la phrase forte pour son avenir, il restera. "J’ai la même force depuis le premier jour pour continuer jusqu’au Mondial. Si, à un moment, j’ai pensé que je ne devais pas poursuivre ou démissionner, ce n’était pas maintenant", martèle-t-il.

"Entrer en relation avec moi détériore la relation avec moi."

Le technicien ne minimise rien : "Perdre 5-1 n’est pas un épisode que l’on peut ignorer. On se sent humilié face à un tel résultat". Mais il insiste : "Il faut dire ce qu’on a mal fait pour voir si la phrase “j’assume mes responsabilités” a du poids ou non. Je l’ai toujours fait d’une manière légitime et non trompeuse".

Dans un registre plus introspectif encore, l'ancien de l'Olympique de Marseille surprend : Je répète toujours la même chose : je suis toxique. Entrer en relation avec moi détériore la relation avec moi. Oui, toxique. Il y a des types toxiques qui ne voient que les erreurs, qui exigent, qui ne sont jamais satisfaits de rien". Avant d’expliquer que cette toxicité vient de la peur : "On ne profite pas de gagner. On craint la défaite bien plus qu’on ne savoure la victoire".

Quant aux rumeurs de rupture interne, il les balaie : "Si les joueurs voulaient que je parte, ils viendraient me le dire". Alors, menace ou électrochoc ? Une chose est certaine : la route vers la Coupe du Monde 2026 s’annonce volcanique.

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