Damien Perquis : « A un moment donné, il perdra de l’argent quoi qu’il arrive, va t’en ! Lâche l’affaire, revends ce que tu peux revendre » | OneFootball

« Malheureusement ça n’a pas eu le même dénouement qu’à Sochaux. Je me souviens que quand il y a eu l’appel d’un supporter  et ce projet de socios qui a finalement permis à Sochaux de renaître de ses cendres. C’est vrai que de dire qu’à Bordeaux ça ne s’est pas produit… »

« Il y en a eu un projet de socios à Bordeaux ! Il y en a eu un, après le problème de Bordeaux c’est que la dette est tellement colossale que pour un projet de socios il faut mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent. Ce n’est pas la même dette qu’à Sochaux. »

« On est dans un cas de figure à Bordeaux où Gérard Lopez, il y a des investisseurs qui sont intéressés pour racheter mais lui ne veut pas vendre. […] Je pense que ce n’est pas une histoire d’égo, c’est une histoire de business les gars. Le club ne vaut plus rien en N2. Ok, il l’a fait descendre mais il se dit ‘Si j’arrive à faire remonter le club, je le revendrai plus cher qu’un club de N2’. Il y a un peu de ça aussi je pense. »

« Je ne comprends pas qu’un mec soit à ce point entêté. Il est entêté et endetté. Je ne comprends pas. Quand tu vois que t’as fait le pire que tu pouvais faire à un club comme Bordeaux, qui fait quand même partie de l’histoire du foot français… De l’emmener là où tu l’as emmené avec tes idées et tes investissements, tes mises d’argent, tes dettes qui sont énormes… A un moment donné, il perdra de l’argent quoi qu’il arrive, va t’en ! Lâche l’affaire, revends ce que tu peux revendre. Au moins tu te dis ‘Je m’en vais, j’assume’. Je pense que ce serait même la plus belle sortie, qu’il dise ‘Stop, j’arrête mes conneries et je m’en vais’. Il a déjà fait suffisamment de mal, et pas qu’à Bordeaux. »

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