« Dans la plupart des cas, les supporters ultras sont hors-la-loi » : le président du Napoli fait le bilan et règle ses comptes | OneFootball

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« De Hollywood aux terrains de football : 21 ans pour changer une vie entière. » Comme le raconte Tuttosport, ce pourrait être, selon Aurelio De Laurentiis, le titre du film de sa propre histoire. Dans une interview accordée à la télévision suisse RSI, le président du Napoli revient avec humour sur ses débuts : « Je n’y connaissais rien, et quand on me parlait du 4-4-2, je croyais que c’était une manière de s’asseoir à table. Tout le monde riait ! » Pour lui, le football n’a « jamais de vision totale de ce qui peut arriver : il n’existe pas de scénario écrit à l’avance. »

Depuis plus de vingt ans à la tête du club, De Laurentiis a métamorphosé le Napoli, autrefois effacé du football italien, en une puissance mondiale. Pourtant, son aventure aurait pu commencer dès 1999. « Je me suis présenté à Naples avec un chèque de 120 milliards de lires, prêt à racheter le club. Je l’ai déchiré en deux, promettant la seconde moitié si les comptes étaient sains. » Mais l’ancien président, Corrado Ferlaino, lui intenta un procès pour avoir, selon lui, détourné la campagne d’abonnements. « J’ai alors abandonné l’idée du football et je suis retourné au cinéma », confie-t-il.

Le véritable tournant survint quelques années plus tard : « On m’a dit que le Napoli était en faillite, et je suis resté incrédule. J’ai décidé de l’acheter : un simple morceau de papier, sans joueurs, sans maillots. Nous n’avions rien. Peu à peu, nous y sommes arrivés, jusqu’à devenir un club parmi les plus importants du monde. »

Sa relation avec les supporters napolitains reste passionnée : « La majorité m’aime, mais il existe un petit pourcentage d’ultras qui, dans la plupart des cas, sont hors-la-loi. » Et de conclure, fier : « Un tifoso de la Juventus m’a dit un jour : nous, nous n’avons pas un président comme vous. »

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