Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe | OneFootball

Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·2 March 2025

Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe

Article image:Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe

Ce Real Madrid version 2024-25 est une équipe atypique, imprévisible et dénuée de certitudes. Capable de maîtriser Manchester City lors d’une double confrontation décisive, il peut également dégager une sensation de fragilité en tant qu’équipe qui frise l’indécence.

La particularité de ce groupe de joueurs est qu’il est incapable de soigner ses maux définitivement. L’impression qu’il donne est qu’il est à même de fournir un effort ponctuel pour les besoins de la cause, mais qu’il se relâche lors des joutes de moindre importance.


OneFootball Videos


L’on aurait pu penser que les remontrances de Carlo Ancelotti à la mi-temps du derbi auraient donné une impulsion à l’équipe jusqu’à la fin de la saison. C’est du moins l’impression qu’elle donnait depuis lors, notamment en termes de solidarité défensive.

Hélas, cette rencontre face au Real Betis vient mettre un terme à la belle dynamique affichée depuis la deuxième période face à l’Atlético Madrid au Santiago Bernabéu.

Les premiers à incriminer pour cette défaite sont les trois joueurs offensifs du Real Madrid. Vinicius Jr., Kylian Mbappé et Rodrygo n’ont pas été à la hauteur de l’événement et c’est un euphémisme. Ils ont affiché un niveau clairement insuffisant pour une telle rencontre.

Article image:Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe

Rodrygo et ses deux compères de l’attaque n’ont pas été au niveau face au Real Betis (realmadrid.com)

Les trois hommes ont raté l’écrasante majorité de ce qu’ils ont entrepris avec ballon et ont fait preuve de beaucoup trop de nonchalance et de suffisance dans leurs tâches défensives. Leur propension à vouloir constamment toucher le ballon a eu pour corollaire qu’ils n’assumaient pas leur rôle d’ailier et d’avant-centre.

En outre, une fois n’est pas coutume, ils offraient que trop peu de solutions de passe à Modric et Tchouaméni. Ces dernières auraient été les bienvenues à un instant de la partie où l’équipe était dominée et acculée dans son camp.

  1. À lire également : Real Betis – Real Madrid (2-1) : les notes des Madrilènes !

Carlo Ancelotti doit quitter le Real Madrid à la fin de la saison, quelle qu’en soit l’issue

Les absences de Bellingham, Ceballos et Valverde se sont fait cruellement sentir. Toutefois, elles ne peuvent pas servir d’excuse au fait d’avoir été autant dominé dans le jeu par un tel adversaire ni ne peuvent justifier le fait qu’Isco ait été meilleur que tous les offensifs du Real Madrid.

8 défaites, c’est le bilan du Real Madrid cette saison alors que le mois de mars vient à peine de débuter. 7 d’entre elles ont été concédées dans un format de championnat standard, que ce soit en Liga ou en Ligue des champions.

Carlo Ancelotti est connu et reconnu pour être un entraîneur très à l’aise dans les compétitions comportant des phases à éliminations directes. Il n’est donc guère étonnant qu’il compte à son palmarès autant de Ligue des champions que de championnats.

Article image:Défaite du Real Madrid face au Real Betis : le scénario de la rencontre est particulièrement édifiant quant aux symptômes de l’équipe

Il serait préférable pour Ancelotti de passer le témoin à la fin de la saison (Photo by Gonzalo Arroyo Moreno/Getty Images)

Ses équipes n’ont pas de style clairement défini, comme il l’avait lui-même indiqué avant lors de sa conférence de presse à Münich avant la demi-finale aller de Ligue des champions face au Bayern Munich : « Nous sommes deux équipes qui n’ont pas d’identité claire. Nous pouvons jouer de différentes manières ».

Cette malléabilité et cette capacité à jouer de différentes manières permet de s’adapter à de nombreux contextes de match. Elles s’avèrent extrêmement utile, voire décisives lors des phases à élimination directes lors desquelles il convient avant tout de ne pas perdre avant de gagner.

En revanche, lors des championnats, il est préférable de posséder un plan de jeu bien défini. Carlo Ancelotti donne probablement trop de liberté à ses offensifs et ces derniers ne le lui rendent pas. Ce qu’il s’est produit lors du derbi en est un exemple probant.

Plusieurs joueurs du Real Madrid choisissent leurs matchs. Carlo Ancelotti est bien trop proche de ses joueurs pour que cet état de fait en vienne à se commuer. Il est donc préférable tant pour lui que l’effectif qu’il passe le témoin à un autre entraîneur en fin saison et ceci, quand bien même, il venait à remporter les 4 titres restants.

View publisher imprint