Désormais au Bayer Leverkusen, Martin Terrier (ex-LOSC) rêve toujours de l’équipe de France | OneFootball

Martin Terrier était de passage dans le podcast de RMC, After Allemagne. L’occasion pour l’ancien joueur du LOSC de revenir sur son transfert au Bayer Leverkusen, ses objectifs et ambitions pour l’avenir.

C’est l’un des transferts qui a fait beaucoup parler en Ligue 1 cet été. Martin Terrier (27 ans), formé au LOSC, a quitté la France pour rejoindre le champion en titre d’Allemagne, le Bayer Leverkusen. Il s’agit de sa toute première aventure à l’étranger, en dehors de son cocon hexagonal. Le natif d’Armentières a rejoint un club ambitieux : « Les ambitions pour la Bundesliga sont claires : c’est de défendre le titre et pourquoi pas remporter une deuxième année consécutive le championnat. Mais pour ce qui est de la Ligue des Champions, on n’a pas véritablement discuté de tout ça, mais je sens cette ferveur autour de l’équipe, même chez les dirigeants, autour du staff de gagner tous les matchs. Donc je suppose que l’objectif est d’aller le plus loin possible. »

De son côté, Martin Terrier met ses propres objectifs au niveau de ceux de sa formation. Proche de les rejoindre lors du Mondial 2022, mais rapidement freiné par sa lourde blessure, il rêve des Bleus. Jusqu’ici, Didier Deschamps n’a jamais fait appel au joueur formé au LOSC : « Je pense qu’il ne faut pas se fier à l’âge pour une éventuelle sélection. Même si j’ai 27 ans aujourd’hui, j’entame une nouvelle étape dans ma carrière. Ce n’est pas une obsession pour moi, car il ne faut pas oublier qu’il y a un an j’étais encore en rééducation, je n’étais même pas encore sur le terrain. Mais c’est vrai que l’évolution que j’ai pu avoir sur la dernière année, par rapport à ma blessure notamment, c’est très positif et c’est ce qui doit m’animer pour la suite », insistait-il sur les ondes de la radio RMC.

S’il est arrivé seulement cet été, dans un effectif qui n’a que très peu changé, Martin Terrier s’est très vite intégré dans son nouveau vestiaire. Sur les pelouses, le Français s’entend particulièrement bien avec la pépite du football allemand, Florian Wirtz : « Je pense que tout le monde le sait, mais avec Florian Wirtz ça se passe très bien parce qu’on a naturellement une connexion technique. Je pense aussi à Granit Xhaka. C’est un joueur d’expérience et c’est vraiment un régal de jouer juste devant lui parce qu’il me conseille sur mon placement et ça, c’est juste facile après pour moi de comprendre le jeu. Avec Boniface aussi ça se passe très bien. Il y a des connexions naturelles qui se sont faites dès l’instant où je me suis entrainé avec le groupe. C’est très positif pour la suite. »

Les succès du Bayer Leverkusen ont été construits par Xabi Alonso, ancienne gloire du ballon rond dont la reconversion l’a amené jusqu’aux bancs. Martin Terrier, qui le côtoie au quotidien, en dévoile un peu plus sur son coach : « J’étais impressionné de voir l’intensité mise aux entrainements par les joueurs, mais aussi par le coach. Dans mes clubs précédents, les séances avaient tendance à être dirigées par les adjoints. Xabi est toujours là, je trouve qu’il est impliqué à 100 %. C’est lui qui dirige la séance avec ses adjoints et c’est principalement lui qui a la parole. […] C’est là qu’on voit que c’était un très grand joueur parce qu’il n’a pas perdu grand chose, en sourit l’ancien Rennais, Lyonnais, Strasbourgeois et Lillois. J’ai été impressionné aussi par cette idée de maîtrise. On se concentre beaucoup plus sur notre jeu que sur celui de notre adversaire. Le coach veut nous donner cette impression de supériorité vis-à-vis de l’adversaire », concluait ainsi Martin Terrier, désormais pleinement intégré à son nouvel environnement.