Droits TV : DAZN menace de ne pas payer, la Ligue 1 s’inquiète | OneFootball

Diffuseur officiel de la Ligue 1 McDonald’s, DAZN menacerait de ne pas payer la Ligue de Football Professionnel au mois de février. Le piratage serait le prétexte de la plateforme britannique.

Le feuilleton des droits télévisés du football français ne s’arrêtera donc jamais. Particulièrement mouvementé au cours de l’été dernier, à l’issue duquel DAZN récupérait la diffusion de huit matchs sur neuf lors de chaque journée de Ligue 1, celui-ci renoue de nouveau avec l’actualité. La plateforme britannique, qui ne compte que 500 000 abonnés soit un total bien inférieur aux 1,5 millions espérés pour atteindre le seuil de rentabilité, menacerait de ne pas payer sa prochaine échéance prévue à la mi-février.

« Le diffuseur DAZN menacerait de ne pas payer, partiellement au moins, une échéance qui doit tomber dans les jours qui viennent, le 15 février. Tout ça pour quoi? Tout simplement parce que DAZN s’était étonné d’un communiqué de la Ligue faisant état de victoire contre le piratage. Sauf que DAZN reproche à la Ligue une lutte, comment dire… pas vraiment efficace contre le piratage. On reproche également aux clubs une collaboration qui n’est pas hyper efficiente au quotidien. On peut dire ce lundi soir qu’on a plusieurs sources sérieuses qui nous confirment que ça pourrait arriver. Ce serait évidemment une révolution économique pour le foot français », expliquait le journaliste Gilbert Brisbois ce lundi dans l’After Foot. Ces propos ont été confirmés par L’Equipe, qui précise que le montant qui doit être versé est de 56,9 millions d’euros. De son côté, BeIN Sports a déjà versé sa part à LFP Media.

Les dirigeants de DAZN ne sont donc pas convaincus par les actions menées par la Ligue de Football Professionnel et les clubs qui composent la Ligue 1. Ces derniers, leur direction respective, commenceraient d’ailleurs à s’inquiéter alors que la plateforme britannique éprouve également des difficultés en Italie avec un nombre d’abonnés en régression.