Olympique-et-Lyonnais
·24 October 2025
En Ligue Europa, l'OL retrouve ses bonnes habitudes

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·24 October 2025

Au contraire de Nice, bien que l'adversité affrontée ne soit pas la même, l'OL sait remporter des affiches européennes. Les Aiglons sont pourtant ressortis vainqueurs de la confrontation de samedi dernier (3-2), ce qui montre bien le double visage des Niçois entre le championnat et l'Europe. Pour les Lyonnais, c'est un peu l'inverse, eux qui restaient sur deux revers consécutifs.
Jeudi, ils ont dominé Bâle 2 à 0 lors de la troisième journée de Ligue Europa. Une victoire somme toute méritée, et qui intervient au bon moment pour briser le début de spirale négative. Dans ce tournoi, les Rhodaniens paraissent avoir une certaine marge jusqu'à présent, ce qui leur a plusieurs fois manqué au cours des premières sortis en Ligue 1, même dans les succès.
Est-ce simplement une question de niveau de l'opposition, de concentration ou de détermination ? En tout cas, les coéquipiers de Corentin Tolisso font respecter l'ADN européen de l'institution. "Nous disputons tous les matchs pour les gagner. Il n'y a pas de différence selon les compétitions, assure Paulo Fonseca. Peut-être que parfois, la motivation des joueurs en Europa Ligue est plus élevée, mais avons aussi eu l'opportunité de faire jouer d'autres joueurs de notre effectif (Abner) et de jeunes éléments (Merah, De Carvalho, Moreira) qui ont beaucoup de courage."
En tout cas, l'OL s'est remis la tête à l'endroit en battant l'actuel deuxième de la Super League suisse. Le tout sans encaisser de but, à nouveau. "On sait que c'est une épreuve différente. Nous voulions poursuivre notre série. Ça nous fait neuf points, mais il reste encore beaucoup de journées. Cela nous redonne de la confiance, comme toujours dans la victoire. Mais le groupe ne s'est jamais inquiété", insiste Malick Fofana.
Néanmoins, tout n'a pas été parfait dans la copie rendue par l'Olympique lyonnais. Il a encore eu du mal à se mettre à l'abri. Dominik Greif, et même Tyler Morton, ont dû réaliser de grosses interventions lors des 20 dernières minutes. Nous rappelant ainsi certains scénarios déjà vécus. "C'est une bonne équipe qui a gagné à Stuttgart, qui est un club fort d'Allemagne. Ils ont de la qualité, mais nous avons fait une bonne prestation. Globalement, j'ai aimé ce qu'on a produit. Nous avons montré bonnes choses offensivement, souligne Paulo Fonseca. Sur le plan défensif, ils ont eu des opportunités qui résultaient de leurs forces."
On a néanmoins eu encore le sentiment que passé l'heure de jeu, tout devenait plus compliqué pour Clinton Mata et ses partenaires. De nombreuses erreurs techniques, notamment, qui ont gâché la copie et laissé en vie les Bâlois. "Ce n'est pas un problème physique, estime l'entraîneur lusitanien. L'adversaire a réagi parce qu'il était mené. C'est vrai que nous avons perdu des ballons dans la zone de construction qui ont permis à Bâle d'attaquer, mais ce sont eux qui ont fait de nos erreurs des situations dangereuses."
Son vis-à-vis était plus mesuré sur l'impression donnée par les Rhodaniens. "On a vu que Lyon avait la possession, mais à mon sens, pas dans des zones dangereuses, décrypte Ludovic Magnin. Nous avons peut-être eu plus d'occasions qu'eux. Il est clair qu'ils ont une marge technique, mais ils avaient surtout l'avantage de jouer à la maison."
Grâce à ses précédents succès, l'OL avait en tout cas moins de pression au moment de retrouver Xherdan Shaqiri et sa bande. Ce qui est potentiellement un peu différent de la Ligue 1. "On était conscients de ce qu'on avait fait de bien et de moins bien sur les derniers matchs, glisse le second buteur Afonso Moreira. On n'avait pas cette pression, on savait qu'on devait faire un bon résultat devant notre public."
Avec neuf points, le plus haut total possible, l'Olympique lyonnais pourra gérer sur les cinq dernières journées de la phase de classement. Une opportunité de faire souffler les cadres en distribuant les temps de jeu. "Je le fais déjà à toutes les rencontres, rappelle Paulo Fonseca. C'est difficile de le faire plus. Si vous regardez les compositions, ce ne sont jamais les mêmes 11. Lorsque nous avons trois confrontations en une semaine, c'est impossible d'avoir toujours la même formation." En attendant de retrouver son pain quotidien, la Ligue 1, il s'est déjà ouvert les portes d'un nouveau printemps européen en 2026. Signe d'un certain savoir-faire.









































