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·28 June 2025

Enzo Fernandez, la renaissance à Chelsea

Article image:Enzo Fernandez, la renaissance à Chelsea

Selon The Athletic, l’évolution d’Enzo Fernandez à Chelsea offre aujourd’hui matière à un regard bien différent de celui porté lors de son arrivée très médiatisée, à l’hiver 2023. Recruté pour la somme record de 121 millions d’euros (106 millions de livres) après un Mondial étincelant avec l’Argentine, le milieu n’a pas trouvé tout de suite sa place au sein des Blues. Désormais, à l’aube d’une nouvelle échéance mondiale face à son ancien club Benfica, Fernandez semble avoir trouvé son véritable rôle à Stamford Bridge.

L’adaptation du joueur de 24 ans n’a pas été linéaire. Mauricio Pochettino, alors entraîneur, peinait à trancher : Fernandez était-il assez solide pour occuper le poste de numéro 6 ou suffisamment créatif pour évoluer plus haut ? Finalement, c’est sous la conduite d’Enzo Maresca que l’Argentin a trouvé l’équilibre. L’Italien explique : « Quand nous avons le ballon, il joue presque comme un milieu offensif ; à la perte, il se replace à côté de Moises Caicedo pour assurer l’équilibre défensif. » Cette flexibilité, associée à une montée en puissance physique, a transformé la contribution du Sud-Américain, devenu capable d’enchaîner les aller-retours à l’intensité de la Premier League.


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Les chiffres traduisent cette métamorphose. Fernandez a été impliqué directement dans 13 buts en championnat (six buts et sept passes décisives), son meilleur total offensif en Europe. Il s’est distingué lors de la finale de la Conference League le mois dernier, égalisant face au Betis sur un centre de Palmer. Ce regain d’efficacité se vérifie aussi dans sa sélection de tirs : Fernandez tente un peu moins (1,6 tir par match cette saison contre 1,8 l’an passé), mais la distance de ses frappes ne cesse de diminuer (18,1 mètres en moyenne cette saison contre 25,7 en 2022-2023), signe qu’il se rapproche du but et assume un rôle de finition accru dans la surface.

Au-delà du terrain, Fernandez a franchi un cap mental. Il a reconnu, auprès d’Edul, avoir traversé des mois d’acclimatation difficiles : « La première année et demie, ce n’était pas simple. Le changement de pays, la langue, la séparation de la famille… ça a été dur, jusqu’à ce que j’entame un travail avec un psychologue du sport. Petit à petit, tout est devenu plus facile. » Ce travail a facilité sa prise de responsabilités, en témoignent le brassard de capitaine qu’il porte régulièrement et le statut de « référence » que lui confère Maresca dans le vestiaire.

Désormais, Fernandez est totalement intégré à l’équipe, tant sur le plan collectif que mentalement. Il a rendu crédible son immense investissement, non seulement par sa polyvalence et son implication dans le jeu, mais aussi par son influence décisive dans les matches importants, comme en témoigne son impact lors des récentes confrontations à la fois en championnat et sur la scène européenne. Pour Benfica, ce retour à Stamford Bridge résonnera avec nostalgie mais, pour Chelsea, il symbolise un pari enfin en passe d’être pleinement gagné.

Sources : The Athletic

Photo by Francois Nel/Getty Images

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