Équipe de France : après le nul en Islande, quels scénarios possibles pour la qualification à la Coupe du monde ? | OneFootball

Ce lundi 13 octobre, l'équipe de France a été freinée par l'Islande dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2026. Après trois victoires, la sélection de Didier Deschamps a été tenue en échec à Reykjavik (2-2). À deux matchs de la fin de cette campagne qualificative, quels sont les scénarios possibles pour les Tricolores ?

C'est un premier accroc vécu par les Bleus ce lundi 13 octobre. Après trois victoires en autant de journées disputées dans leur campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord (11 juin au 19 juillet prochains), les joueurs de l'équipe de France ont été tenus en échec par l'Islande à Reykjavik (2-2). Rien d'alarmant en soi, surtout au regard des nombreux absents (Mbappé, Dembélé, Doué, ...).

Une victoire contre l'Ukraine et c'est bouclé

Mais sur le papier, la tâche pourrait se compliquer un peu plus que prévu pour les Tricolores. Toujours premiers de leur poule, les hommes de Didier Deschamps ne comptent désormais plus que trois longueurs d'avance sur l'Ukraine, vainqueur dans le même temps de l'Azerbaïdjan (2-1). L'Islande, repoussée à six points en troisième position, paraît quant à elle bien trop loin pour chiper la première place durant les deux dernières journées.

C'est donc avec l'Ukraine, le prochain adversaire des vice-champions du monde 2022, que le match va se jouer pour rejoindre les États-Unis, le Canada et le Mexique à l'été 2026. Le 13 novembre prochain, les partenaires du capitaine Kylian Mbappé doivent recevoir ceux du Parisien Illya Zabarnyi au Parc des Princes. La donne est donc simple : en cas de succès face aux Ukrainiens dans un mois, l'équipe de France compostera pour de bon son billet pour l'Amérique du Nord. Ce qui représenterait sa huitième qualification consécutive pour un Mondial. Le résultat d'Azerbaïdjan-Islande dans le même temps n'aurait donc aucune incidence. Ni celui du dernier match en Azerbaïdjan le 16 novembre, d'ailleurs.

Un joker en manche

Cette rencontre deviendrait en revanche décisive si les Bleus sont tenus en échec trois jours plus tôt. Mais la différence de buts (+6 pour la France contre +1 pour l'Ukraine) joue largement en faveur de Mike Maignan et compagnie, et un nul voire même une défaite à Bakou ne serait pas préjudiciable. Embêtante, certes, mais pas préjudiciable. Si revers il y a contre l'Ukraine le 13 novembre, la France assurerait sa place pour la Coupe du monde au prix d'un succès face à l'actuel 124e au classement FIFA.

Mais que se passerait-il alors en cas de scénario catastrophe en novembre ? Comprendre : deux défaites et une deuxième place au classement. Pas de panique : les Tricolores seraient alors reversés en barrages, à disputer au mois de mars. Le chemin pour être présent parmi les 48 nations qualifiées pour la compétition internationale n'en reste pas moins périlleux, avec une demi-finale à jouer puis une finale. S'ils terminent troisièmes de leur groupe - une position éliminatoire - derrière l'Ukraine et l'Islande, Didier Deschamps et sa troupe disputeraient également les barrages. Ces derniers possèdent effectivement un joker dans la manche grâce à leur parcours en Ligue des Nations (parmi les quatre finalistes du Final Four de la dernière édition).

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.