Équipe de France : pas de revanche contre Messi, la demande radicale de Mbappé | OneFootball

Une revanche entre l'Argentine et la France aurait pu avoir lieu il y a quelques mois. On aurait pu assister à la première rencontre entre les deux équipes depuis la finale de la Coupe du monde. Mais Kylian Mbappé a interféré auprès de Philippe Diallo. Pour une simple et bonne raison.

Le 18 décembre 2022, l'Argentine et la France nous ont offert l'une des plus belles finales de Coupe du monde de l'histoire. Au bout du suspense, c'est finalement Lionel Messi, auteur d'un doublé, qui a soulevé le précieux trophée dans la nuit qatarie tandis que Kylian Mbappé, auteur d'un triplé, a marqué les esprits de toute une génération.

Forcément, les observateurs du ballon rond ne diraient pas non à une revanche entre les deux nations lors de la prochaine Coupe du monde entre le champion du monde en titre et le vice-champion. Pour autant, L'Equipe nous apprend que celle-ci aurait pu déjà avoir lieu mais dans le cadre d'un match amical en mars 2024.

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En effet, Philippe Diallo avait pour ambition de disputer une rencontre lucrative face à à l'Albiceleste. Mais en bon capitaine, Kylian Mbappé l'avait prévenu des risques d'un si long voyage pour les organismes : "Il a interpellé le président de la FFF à plusieurs reprises, sur le programme de l'équipe, sur les matches, c'est un capitaine des temps modernes, qui a de la hauteur" rappelle un membre de l'entourage de la sélection.

Il faut dire que la voix du natif de Bondy pèse, lui qui est désormais le plus capé du groupe avec 90 sélections. C'est bien simple, le meilleur buteur de l'histoire du PSG a mûri grâce à ce brassard comme le confie Guy Stéphan : "Il y a aussi une question d'habitude de cette responsabilité mais oui, on le sent heureux de cette fonction. Je le vois souriant. Je le vois aux échauffements d'avant-match, aussi, où il s'exprime encore plus qu'avant."

Un Mbappé qui est le premier à accueillir les nouveaux

Outre son influence sur les dirigeants, l'attaquant de 26 ans veut protéger le groupe mais aussi faire en sorte de le "fédérer, de créer un climat, et de maintenir tout le monde impliqué". Sa méthode : multiplier les discussions par petits groupes, prendre le pouls des uns et des autres. Il est donc moins dans un registre où on le voit haranguer les siens même si cela peut bien évidemment arriver comme en Croatie en quart de finale aller de la Ligue des nations (0-2).

Un intime des Bleus est même cash : "Il donne la même importance du numéro 1 au numéro 23". Preuve qu'il prend sa fonction au pied de la lettre, il est souvent celui qui accompagne les petits nouveaux à l'image d'Hugo Ekitike et de Maghnes Akliouche durant ce mois de septembre ou encore Rayan Cherki en juin dernier. Capitaine modèle.

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