FC Nantes. « Il est catastrophique », Stéphane Guy se paie Alban Lafont | OneFootball

Avec 19 buts encaissés après 12 journées de championnat, le FC Nantes est la dixième défense de Ligue 1, à égalité avec Rennes et Auxerre. Symbole de cette fragilité défensive, Alban Lafont peine à retrouver l’assurance dont il faisait preuve en début de saison et semble bien loin du jeune gardien très prometteur qui avait débarqué sur les bords de l’Erdre à l’été 2019.

Stéphane Guy se lâche sur Alban Lafont

Présent dans « L’Équipe du Soir » du dimanche 24 novembre, Stéphane Guy n’a pas mâché ses mots au sujet du portier des Canaris. « Il faut dire ce qui est : il est catastrophique… et pas qu’en ce moment, c’est sur une longue durée, depuis une saison. Il a une aura ce gardien, je ne sais pas d’où elle sort. Oui, il a peut-être été prometteur à un moment. Après, qu’est-ce que ça veut dire d’être prometteur dans le foot ? On ne sait pas trop », a lancé l’ancien chroniqueur de « l’After Foot », qui a quitté RMC Sport en juin 2024 pour rejoindre L’Équipe.

De son côté, Arnaud Hermant a pointé du doigt le manque de réalisme des Jaune-et-Vert, aussi bien face au but adverse que dans leur propre surface : « Il y a un déficit dans les deux surfaces. Les garçons ne marquent pas un but devant. Ganago, Simon ne marquent pas. Abline, c’est pas mal mais c’est pas non plus très régulier. Derrière, ils sont en crise de confiance. À Lens, c’est Pallois qui les condamne alors qu’ils menaient 2-1 à dix minutes de la fin. On sent que les cadres ne sont pas au rendez-vous. Même un garçon comme Pallois, qui a rendu des services pendant des années, les plombe à Lens », a déploré le grand reporter sur le plateau de la chaîne L’Équipe, appuyant les propos de Raymond Domenech.

Ce dernier a également laissé entendre que les cadres de l’équipe n’étaient pas vraiment désiré loin de la cité des Ducs. Désireux de changer d’air lors du dernier mercato estival, plusieurs éléments phares du vestiaire nantais sont finalement restés, faute d’offres. « Des garçons comme Alban Lafont étaient sur le départ, le club était prêt à lui ouvrir les portes, Castelletto pareil, Simon pareil. Et au final, ils n’arrivent pas à s’en séparer. Ça pose aussi une question : ce sont les cadres de l’équipe, avec Chirivella aussi, et ils avaient un bon de sortie mais finalement ils ne partent pas. Ça veut dire que même si vous êtes prêts à vous en séparer, à l’extérieur on ne se précipite pas pour les prendre », souligne Arnaud Hermant.

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