Florian Gautreau (After RMC) : « Je suis pour la reprise d’un match à la minute où il a été interrompu » | OneFootball

Dans l’After Foot, sur RMC, les journalistes dont Florian Gautreau sont revenus sur les scénarios possibles après l’interruption de la rencontre. L’arrêt de la rencontre avec victoire de l’AS Saint-Étienne, le match à rejouer ou la reprise du match là où il a été arrêté semblent être les trois choix possibles pour la commission de discipline.

Durant ce débat, on apprend notamment que les Stéphanois plaident pour un arrêt de la rencontre avec une victoire deux buts à zéro en mettant en avant ce qui avait été fait lors de la rencontre entre Bordeaux et Rodez. Après l’agression d’un joueur ruthénois en début de partie par un supporter des Girondins après l’ouverture du score du joueur de Rodez, le match avait été stoppé et le résultat entériné. Néanmoins, dans le cas de figure du match entre le Montpellier Hérault et l’ASSE aucun joueur n’a été touché par les incidents.

Crédits IconSport

Florian Gautreau de son côté a donné son avis : « Je suis plutôt pour quelque chose qui ne se fait pas globalement en France, je crois pas que ce soit interdit mais cela ne se fait pas, cela se fait en Espagne, c’est de reprendre le match là où il a été interrompu. C’est dans le règlement mais la jurisprudence française est très avare dans ce genre de match à reprendre à la soixante sixième…(…) J’estime que sauf pour des faits très particuliers, ou qui concernent une des deux équipes et qui pourraient expliquer et justifier qu’on pourrait empêcher une équipe de défendre ses chances, je suis pour la reprise d’un match à la minute où il a été interrompu à partir du moment où les conditions de sécurité sont à nouveau réunies. » Cela semble en effet le plus juste pour que l’équité sportive soit respectée.

Enfin, si on se base sur la jurisprudence du pétard contre Clermont, cela pourrait également être une possibilité que le match soit rejoué dans son intégralité et ce serait à coup sûr, ou presque, à huis clos. Une sorte de dernière chance ! Mais c’est la commission de discipline qui aura le dernier mot.