Girondins : Gérard Lopez défend son projet et dénonce un loyer trop élevé | OneFootball

Ce matin, Gérard Lopez était l'invité de la matinale d'Ici Gironde, il est revenu sur les différentes descentes du club des Girondins de Bordeaux. Il précise qu'il rencontre toujours de potentiels partenaires. Il évoque aussi sa relation avec la Métropole et le prix du loyer du stade.

Le propriétaire est revenu rapidement sur les dernières décisions juridiques, qu'il a abordées de façon assez confiante : "Oui, c’est un soulagement, même si on a travaillé là-dessus, car on était plus ou moins certains que ça allait se passer comme ça. On savait ce qu’il fallait faire.”

"Une centaine de partenaires potentiels sont venus pour entendre ce qu’on veut faire"

Gérard Lopez sur Ici Gironde : "Moi, je reçois tous les jours des personnes qui veulent que je reste au club. Hier, on a fait un petit événement : une centaine de partenaires potentiels sont venus pour entendre ce qu’on veut faire, et ça a été extrêmement positif. Ce n’est pas une question de rester ou pas. Moi, j’ai envie que le club retrouve ce qu’il a été. Quand j’ai repris le club, personne n’a voulu le sauver. Il a fallu arrêter l’hémorragie, même s’il a fallu réduire les coûts. On n’a pas réussi à le faire de façon très importante. Tout le monde est énervé, moi le premier, du fait qu’on soit en N2.

Après, on a fait une descente sportive, et le reste, c’est dû à un choix financier, car il fallait sauver le club. Il était insolvable, sinon. Un club qui perd entre 25 et 40 millions d’euros par an, ce n’est juste pas possible.

"Un loyer de quatre millions, c’est largement le plus cher de France en termes de stade"

"Bordeaux Métropole ne s’est pas assise sur 16 millions d’euros. Dix pour cent, c’est ce qui est garanti, et dans le cas d’une montée, c’est quarante pour cent. Le ministère chargé de ce genre d’équipement a déterminé que le loyer était d’un million, et pas de quatre. On a la chance d’avoir une personne, on va dire très intelligente et positive, à la tête de la Métropole, ainsi que son équipe. Ce qui nous permet de travailler en bonne entente.

Rien n’est aussi simple que ce qui peut paraître sur le papier. Un loyer de quatre millions, c’est largement le plus cher de France en termes de stade, et peut-être qu’il était tout simplement trop élevé.”

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