Hakon Haraldsson (LOSC) et l’Islande résistent aux Bleus de Florian Thauvin (RC Lens) | OneFootball

Face à une équipe de France extrêmement remaniée, avec notamment les forfaits de Kylian Mbappé, Ousmane Dembele, Bradley Barcola, Aurélien Tchouameni ou encore Adrien Rabiot, l’Islande d’Hakon Haraldsson est parvenue à décrocher le point du nul (2-2), lundi dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde.

Haraldsson très actif, Thauvin plutôt effacé

Titulaire dans le coeur du jeu, Hakon Haraldsson a incarné une équipe de l’Islande qui a beaucoup défendu mais qui n’a rien lâché tout au long de la rencontre. Au terme d’un premier acte insipide, pour ne pas dire anesthésiant, les Islandais ouvraient le score sur une phase arrêtée, par l’intermédiaire de Victor Palsson (1-0, 39′). Dos au mur, l’équipe de France haussait progressivement le ton au retour des vestiaires.

Et après avoir raté une grosse première occasion, Christopher Nkunku égalisait d’une frappe parfaitement enroulée (1-1, 63′). Dans la foulée de ce but, Florian Thauvin cédait sa place à Maghnes Akliouche après une prestation très timide dans son couloir droit. Et le meneur de jeu de l’AS Monaco n’eut besoin que de quatre petites minutes pour se montrer décisif. Servi à la limite du hors-jeu, il décalait sur un plateau Jean-Philippe Mateta (1-2, 68′), auteur de son premier but chez les A.

Hugo Pfeiffer/Icon Sport

Alors que les Bleus pensaient sans doute avoir fait le plus dur, un relâchement allait se payer cash. Profitant d’un alignement suspect de l’arrière-garde française, Kristian Hlynsson se présentait seul face à Maignan, qu’il fusillait à bout portant (2-2, 70′). Malgré les entrées en jeu de Kingsley Coman et Hugo Ekitiké, en plus d’un temps additionnel de cinq minutes, l’équipe de France ne parvenaient pas à forcer la décision.

Suite à la victoire de l’Ukraine contre l’Azerbaïdjan, l’équipe de France devra attendre le mois de novembre pour définitivement valider son billet pour la Coupe du monde. Avec quatre points, soit trois longueurs de moins que les Ukrainiens, les Islandais demeurent en ballotage défavorable à désormais deux matches du terme de la campagne de qualification.

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