Henri Saivet : “Je me retrouve là, à 16 ans (rires), dans un groupe comme ça. Avec du recul, je me dis : ‘En fait c’était de la folie avec qui j’étais’. Je les supportais” | OneFootball

“Quand je suis arrivé à Bordeaux (2007), dans le vestiaire il y a Micoud, Ramé, Jemmali, Jurietti, Planus… Que des légendes du club ! Et moi, je me retrouve là, à 16 ans (rires), dans un groupe comme ça. Avec du recul, je me dis : ‘en fait c’était de la folie avec qui j’étais’. Je les supportais. Quand je suis arrivé aux Girondins il y avait encore Ramé qui était le gardien. Jemmali j’aimais bien, Jurietti j’aimais bien… C’était des gens que je supportais de base. Quatre ans après, je suis avec eux dans le vestiaire et je m’entraîne tous les jours avec eux. Ce n’est pas possible ! Rio Mavuba… Les mecs, la plupart ont tous été internationaux en fait. Je pense que c’est l’anecdote qui m’a le plus marqué. C’est la chose qui m’a le plus marqué en fait. Au début en plus, je crois que je ne suis pas avec eux parce que j’avais fait la Coupe du Monde U17 (avec la France). J’arrive plus tard à la reprise. Quand j’arrive, je me retrouve face à des mecs… Je me dis ‘j’ai 16 ans, qu’est-ce que je fais là ? Je n’ai rien à faire ici en vrai !’ Si je n’osais pas leur dire ‘bonjour monsieur’ ? Je n’osais même pas. J’arrivais en premier et je restais là (sourire). Il fallait que ce soit eux qui me disent bonjour parce que je n’aurais pas pu bouger et aller leur dire bonjour. J’arrivais quasiment en premier parce que je ne pouvais pas arriver après. Ce n’est pas possible, j’aurais été trop gêné de leur dire bonjour. J’avais peur qu’ils se disent ‘Mais attends, il vient à cette heure-ci lui ?’”

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