Il fait froid loin du Bernabéu : un début d’exercice à l’extérieur alarmant | OneFootball

Le Real Madrid peine en déplacement en ce début de saison. Les Merengues n’ont remporté qu’un seul des cinq matchs disputés sur le terrain de leurs adversaires. Cette dynamique est préoccupante, mais elle n’est pas nouvelle. La saison dernière, il a fallu 15 matchs aux hommes d’Ancelotti pour enregistrer 4 victoires à l’extérieur.

Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, les Madrilènes éprouvent des difficultés à garder leurs cages inviolées. Cela n’a été le cas que 4 fois cette saison : contre l’Atalanta en Supercoupe de l’UEFA, contre le Real Valladolid, le Real Betis et la Real Sociedad en Liga. Un clean sheet en terrain neutre, deux à domicile et un à l’extérieur, lors du match au Stade d’Anoeta. Dans cette rencontre, les Madrilènes ont d’ailleurs été sauvés à trois reprises par leurs montants. À titre de comparaison, la saison dernière, ils avaient réalisé un clean sheet lors de 3 de leurs 5 premières rencontres à l’extérieur.

Un mauvais départ historique loin du Bernabéu

Pour trouver un début de saison en déplacement aussi difficile, il faut remonter à 2018-2019, lorsque l’équipe de Lopetegui avait enregistré une victoire, un nul et trois défaites lors de ses cinq premiers matchs à l’extérieur. Cinq défaites avaient été concédées lors des sept premiers matchs, jusqu’au Clásico, qui avait précipité le limogeage de l’actuel entraîneur de West Ham.

Cette saison marque ainsi le deuxième pire départ du Real Madrid à l’extérieur au cours des 12 dernières années. Il est encore temps de trouver la formule pour s’imposer régulièrement en déplacement : cinq des sept prochains matchs du Real se joueront au Santiago Bernabéu. Cependant, les problèmes présents dans le jeu de l’équipe d’Ancelotti dépassent la simple localisation des matchs. Cette relative stabilité géographique pourrait néanmoins lui permettre de mieux travailler à l’entraînement, de reposer les organismes et de sortir du marasme actuel que traverse le club.

François Simonin