Il y a quatre ans jour pour jour, Gérard Lopez vendait et quittait le LOSC | OneFootball

Il y a quatre ans, jour pour jour, le LOSC n’appartenait plus à Gérard Lopez, mais au fonds Merlyn Partners : une date symbolique dans l’histoire de la formation lilloise.

Au bout de quatre ans, durant lesquels le LOSC est passé d’un maintien inespéré à une lutte acharnée pour le titre, l’ère menée par Gérard Lopez se refermait brutalement. En à peine quinze jours, un nouvel actionnaire débarquait : Callisto Sporting, filiale du fonds d’investissement Merlyn Partners. De même, une nouvelle équipe dirigeante, emmenée par Olivier Létang, prenait place.

« Je quitte le club en laissant derrière moi un héritage de talents pour le futur », c’est par ces mots que Gérard Lopez officialisait son départ, accompagné par Luis Campos, son conseiller sportif aujourd’hui au Paris Saint-Germain.

Si ce chamboulement avait été vécu comme un séisme, la page n’était pas totalement tournée alors que l’équipe qui avait été construite durant cette ère parvenait à réaliser un exploit que seul l’AS Monaco avait fait avant elle. Christophe Galtier & Co soulevaient le trophée de Champion de France au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain : « Je me rappelle qu’un jour, on part de Lille avec un président et on arrive à Dijon avec un autre. C’était vraiment comme ça, nous racontait encore récemment Jorge Maciel, membre du staff technique lillois lors de cette glorieuse épopée. Ce titre était vraiment inattendu, encore plus quand tu le vis de l’intérieur. En début de saison, après un match à Rennes (le 08 août 2020, 1ère journée), Luis (Campos) nous avait dit qu’il partait, qu’il nous quittait. De ce moment-là, jusqu’à la fin décembre, il n’y avait personne à la direction. On a presque travaillé tout seul », poursuivait-il dans un long entretien.

« Quand on gagne ce titre, on est tous comme des frères. Cette saison m’a vraiment marqué. Il n’y avait que des matchs incroyables. Je me rappellerai toute ma vie de tout ça », évoquait encore Jorge Maciel. Ce n’est pas Benjamin André qui pourra le contredire, lui qui a récemment participé à un court format réalisé et publié par la formation lilloise pour ses 80 ans. Le capitaine lillois se remémorait de vieux souvenirs pour raconter l’épopée d’une équipe au caractère fort. Peu importe l’époque, les Dogues ne s’avouent jamais vaincu et cette saison 2020-2021, digne d’un film, aura été invraisemblable dans tous les sens du terme. Peut-être qu’un jour, qui sait, quelqu’un achètera les droits pour en faire une série.

Benjamin André, l’autre doublé