« Ils ne pourront pas être à 100% », Sergio Herrera se range derrière le Real Madrid | OneFootball

Alors que le Real Madrid ne bénéficiera que de 15 jours de préparation avant la reprise de la Liga, son adversaire lors de la première journée, Osasuna, affiche un soutien inattendu. Sergio Herrera, portier du club navarrais, a pris la défense des Merengues, dans un entretien accordé à El Larguero sur la Cadena SER.

Pour lui, il est évident que le club de Florentino Pérez ne sera pas prêt, et qu’il aurait fallu décaler la rencontre. « Toute personne avec un peu de tête comprendrait que le temps n’est pas suffisant pour que le Real Madrid atteigne 100 % », lâche-t-il. La Liga, opposée au report, a été suivie par le juge unique de la compétition de la RFEF, malgré la demande du Real Madrid.

Résultat : le match d’ouverture est maintenu au 19 août, 15 jours seulement après la reprise de l’entraînement du club madrilène. Herrera, lui, regrette une décision qui nuit « aux deux équipes », alors qu’Osasuna aura, de son côté, moins de jours de récupération que Valence pour la 2ème journée.

Sergio Herrera : une prise de parole rare

Dans un football où les rivalités prennent souvent le pas sur la solidarité, la sortie de Sergio Herrera est notable. « Ce n’est pas une question de nom ou de blason. Je pense au collègue de profession », insiste le gardien, qui estime que la Coupe du monde des clubs profite à toute la Liga en termes d’image : « Ce tournoi donne de la visibilité à tout le championnat. Ce n’est pas un caprice ».

Osasuna, malgré une préparation timide (aucune victoire en amical), n’a pas hésité à proposer son aide au Real Madrid. « Nous étions prêts à aider. Ce n’est pas juste une main tendue entre collègues, c’est une question de bon sens », explique Sergio Herrera. Son discours rejoint celui de l’AFE (le syndicat des joueurs), et illustre une forme de fracture entre les institutions et les acteurs du terrain. Le Real Madrid, bien qu’isolé dans les instances, continue de trouver du soutien… là où on ne l’attendait pas.

Achille Mourgues