« Je m'en branlais complètement », Dembélé envoie bouler les critiques après son Ballon d'Or ! | OneFootball

Ousmane Dembélé, dans les colonnes de France Football, répond aux critiques passées sur son inefficacité avec des mots fleuris.

Ousmane Dembélé n’a jamais eu la langue dans sa poche, mais cette fois, le nouveau Ballon d’Or s’exprime sans filtre. Fraîchement couronné Ballon d'Or, quelques semaines après le Onze d'Or 2025, après une saison monstrueuse avec le PSG, marquée par la Ligue des champions, l’attaquant revient dans France Football sur les critiques qui l’ont longtemps poursuivi. Et sa réponse est claire. « Je m’en branlais complètement ! Je jouais mon jeu. »

Ceux qui l’ont brocardé pour son manque d’efficacité ou ses ratés devant le but ? Dembélé les balaie d’un revers de main. « Si t’aimes bien, t’aimes bien, si t’aimes pas, c’est comme ça. Vous prenez ou vous ne prenez pas. Même si je voulais marquer des buts, je ne faisais pas exprès de tirer là-haut... » Aujourd’hui buteur redoutable, il n’en fait pas une obsession. « Quand j’entre sur le terrain, c’est pour aider l’équipe. Marquer, faire la passe, ou la course qui libère l’espace. C’est ça que Luis Enrique nous a transmis. »

Symbole de cette mentalité : après la finale de C1 éclatante face à l’Inter (5-0), il n’a ressenti aucune frustration de ne pas avoir marqué. Pour lui, son chef-d’œuvre reste ailleurs. « Avec Arsenal, à l’Emirates, c’est peut-être mon meilleur match, même s’il n’y a pas eu de triplé, de doublé. » Ce qui n'empêche pas Dembélé de garder aussi son grain de folie. « À chaque match, je me dis que je vais marquer trois buts ! Après, parfois c’est zéro, un, deux... »

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Dembélé a encore une faim énorme de trophées

Le joueur de highlights YouTube existe toujours, promet-il, même si son positionnement l’a poussé à évoluer. « J’aimais être ce joueur-là. Il existe encore. Et il existera toujours. » Mais désormais, il est surtout le visage de l’efficacité retrouvée, capable d’éteindre Anfield ou de briller dans les grands rendez-vous.

Et maintenant, que reste-t-il après le Graal du Ballon d’Or et la Ligue des champions ? Loin de la tentation du relâchement, Dembélé revendique une faim intacte. « Non, on est des compétiteurs. Dès que tu goûtes à tout ça, tu as envie de continuer. Ça n’a pas atténué ma faim. » Et il prévient : sous Luis Enrique, impossible de s’endormir. « Si tu n’as pas faim, tu vas aller sur le banc. Ou on va acheter un autre joueur. »

Quant aux sceptiques, il sait qu’ils existeront toujours. « Même si tu fais cinq bonnes saisons, si t’en rates une, on oublie tout. Tu ne peux pas faire l’unanimité. », mais le message est clair : Dembélé n’a jamais cherché à plaire, il a toujours joué pour lui et pour l’équipe.

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