« La Coupe doit ramener des ondes positives », Alexis Sauvage avant Reims Sainte-Anne – Amiens SC | OneFootball

Comme face à Auby, Paul Bernardoni laissera sa place à Alexis Sauvage lors du 8e tour de Coupe de France opposant l’Amiens SC à Reims Sainte-Anne, samedi (14 heures). Un match qui doit permettre aux Amiénois de se laver un peu les têtes selon lui. Entretien.

Alexis, le vestiaire a-t-il la tête à la Coupe de France alors que la situation est actuellement difficile en championnat ?

Oui, en tout cas, je vais y veiller, ça c’est sûr. Le coach, idem. C’est sûr que la semaine est particulière dans le contexte dans lequel on est actuellement, par rapport à nos résultats. Justement, quand tu es soudé, quand tu es uni, quand tu es dans le dur, c’est dans ces semaines-là où il faut être encore plus fort, que ce soit mentalement, physiquement, faire plus, pour assumer tout simplement.

La coupe, ce n’est pas un bonus, ce n’est pas un petit truc en plus, on verra ce que ça donne. C’est une compétition dans laquelle tu es engagé. Sinon, dès le début de saison, tu te retires. Comme ça, tu gardes ces semaines pour récupérer, pour travailler autre chose et préparer ton championnat. Tout le monde a la tête à la coupe, tout le monde la jouera à fond, ceux qui seront sur la feuille de match. Là, on travaille comme les autres semaines. Il n’y a pas de différence. Ça reste un match officiel. Celui qui sera aligné, il faudra qu’il l’assume.

A lire aussi >> « Faire honneur à la compétition et respecter notre statut », Omar Daf avant Reims Sainte-Anne – Amiens SC

Qu’est-ce que la Coupe de France doit vous apporter aujourd’hui ?

Elle doit déjà ramener un peu d’ondes positives. Une victoire, ça fait toujours du bien à tout le monde. Que tu prennes trois points en championnat ou que tu passes un tour de plus, ça fait toujours du bien à la tête, quelle que soit ta position en classement. Ce tour de coupe, il doit ramener ça et ce sera aussi l’occasion, si tu passes, de te rajouter un match avant les vacances, avant la trêve hivernale. C’est important aussi. Il n’y a personne qui triche, je peux vous le garantir. Personnellement, c’est comme si c’était un match de Ligue 2. C’est la même chose. Je prépare ce match à 200% au quotidien.

Emilian Baldow/Icon Sport

Peut-on parler d’inconfort au moment de se déplacer sur la pelouse d’une équipe de R2 ?

Non. Il n’y a aucune forme d’inconfort. Surtout que là, ça reste un match à une heure et demie d’ici. Quand on est amené à faire de la route, etc. Peut-être que. Mais là, tu ne peux même pas avoir cette excuse-là. Sur ce genre de match, tu as zéro excuse. Tu joues à 14 heures, à une heure et demie, deux heures d’ici. Le terrain sera le même pour les deux équipes. Voilà, il n’y a pas de confort ou d’inconfort. On aura aussi des gens qui seront là pour nous soutenir, que ce soit des amis, de la famille ou des supporters. Ce genre de conditions ne me font pas forcément peur et ce ne sera pas quelque chose dans lequel il faudra se réfugier s’il y a une mauvaise nouvelle.

Il faudra être en mode « Coupe de France », peut-être encore plus que face à Auby, où vous aviez pointé du doigt le manque d’appétit de certains jeunes joueurs…

Auby a été une petite piqûre de rappel. Tu gagnes 3-0, mais au nombre de situations, d’occasions créées, je pense que tu dois mener plus. Et ça, c’est le meilleur moyen de respecter l’adversaire. Dès que tu peux marquer, tu le fais. Tu ne te suffis pas d’un score, que ce soit à la mi-temps ou à la fin du match. Le coach nous l’a rappelé aussi à la suite du match. On en a parlé avec quelques-uns, entre nous. Il faut se dire les choses. C’est comme ça que tu avances. Peu importe ton statut titulaire, remplaçant. Ce match, il faut le jouer à 200% Même si c’est une contre une R2, tu as la chance de jouer, de représenter un club de Ligue 2.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport