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·24 September 2025

La proposition de LFI contre la multipropriété qui va faire bondir l'OL et Strasbourg

Article image:La proposition de LFI contre la multipropriété qui va faire bondir l'OL et Strasbourg

Face aux polémiques autour de la multipropriété

Le football français est traversé par un phénomène qui divise supporters, observateurs et dirigeants : la multipropriété des clubs. De l’OL à Strasbourg, en passant par Nice, de plus en plus d’équipes de Ligue 1 se retrouvent intégrées dans des empires financiers où un même actionnaire contrôle plusieurs entités. Un modèle qui inquiète, au point d’atterrir désormais dans l’arène politique.


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Dix clubs de Ligue 1 et sept de Ligue 2 sont aujourd’hui sous la coupe de structures multipropriétaires. L’été dernier, l’OL a même frôlé la relégation administrative à cause de la fragilité de son modèle, basé sur Eagle Football Holdings. Si Strasbourg, racheté par le consortium BlueCo (également propriétaire de Chelsea), a réussi à accrocher l’Europe après vingt ans d’absence, l’accueil des Ultras reste glacial. Pour beaucoup de supporters, ce type de gestion dénature l’identité même des clubs.

LFI attaque la multipropriété

Face à ce constat, le député Éric Coquerel (LFI) a dégainé une proposition de loi visant à interdire la multipropriété dans le sport français. "Nous voulons mettre fin à un système qui met en danger l’équité des compétitions et fragilise nos clubs", plaide-t-il, comme le rapporte l'Équipe. Soutenu par près de 90 parlementaires de tous bords, le texte pourrait être présenté à l’Assemblée nationale fin 2025 ou début 2026.

Le projet ne se contente pas d’interdire, mais il prévoit des sanctions dissuasives. Les contrevenants s’exposeraient à une amende équivalente à 2 % de leur chiffre d’affaires mondial, ainsi qu’à une exclusion pure et simple des compétitions. La DNCG, déjà gardienne de la stabilité financière des clubs, verrait ses prérogatives élargies pour examiner chaque projet de rachat ou de changement d’actionnaire.

Précision importante : les situations déjà en place ne seraient pas remises en cause. Une manière d’éviter un chaos immédiat dans les championnats français. Mais à terme, cette loi entend remodeler en profondeur le paysage sportif, au-delà même du football, puisqu’elle concernerait toutes les disciplines régies par le code du sport.

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