Le Fussball
·15 January 2025
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Philipp Kaufmann, ancien directeur général du VfL Osnabrück suspendu pour raisons sportives, a décidé de faire appel de la sanction prononcée lundi par le tribunal sportif de la DFB. Ce dernier lui a infligé une interdiction de fonction de deux mois ainsi qu’une amende de 4000 euros. Kaufmann estime cette peine « disproportionnée au regard des faits réels », comme il l’a déclaré mardi soir à Kicker.
Malgré sa contestation de la sanction, Kaufmann s’estime en partie réhabilité. « Le tribunal a clairement établi que les faits sont loin de ce qui a été véhiculé dans les médias », a-t-il souligné. Les conclusions de la procédure ont notamment permis de démontrer que le geste reproché à Kaufmann envers le quatrième arbitre, Nico Dönges, était bien moins grave que ce que certaines interprétations médiatiques avaient laissé entendre.
L’incident remonte au 8 décembre dernier, lors d’une rencontre entre Viktoria Köln et le VfL Osnabrück (2-0). Une déclaration initiale de la DFB-Schiri GmbH (association des arbitres Allemands), représentée par Knut Kircher, avait qualifié le geste de « totalement inacceptable », parlant même de « franchissement choquant d’une ligne rouge ». Ces propos avaient suscité de vives réactions, notamment en Suisse, pays d’origine de Kaufmann. Cependant, lors de l’audience, le tribunal a jugé que l’action consistait en un « léger coup avec la main plate sur l’épaule ou le dos, sans intention de blesser », comme l’a expliqué le président adjoint du tribunal, Georg Schierholz.
L’incident s’est produit dans le tunnel menant aux vestiaires après que Dönges ait refusé de serrer la main de Kaufmann, déjà contrarié par un penalty controversé sifflé contre son équipe. Kaufmann reconnaît avoir touché l’arbitre, mais les versions diffèrent sur l’intensité du geste. Dönges a décrit un « coup perceptible à travers sa veste d’hiver », sans toutefois provoquer de douleur.
Bien que Kaufmann n’ait pas obtenu un acquittement complet, le procès a permis de rectifier l’image publique qui lui avait été associée, celle d’un « frappeur d’arbitres », qu’il considère comme exagérée. Ce point est pour lui plus important que la réduction éventuelle de la peine à laquelle il aspire par le biais de l’appel.
En attendant l’issue de cette nouvelle procédure, Kaufmann se concentre sur la défense de sa réputation, réaffirmant que les faits sont bien éloignés des accusations initiales.
Crédit photo : Joachim Sielski/Bongarts/Getty Images
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