Le LOSC « peut être inquiet pour l’ambition Ligue des champions » selon Walid Acherchour | OneFootball

Alors que le LOSC aborde un été mouvementé, avec en point d’orgue le cas Lucas Chevalier, les Dogues ne rassurent pas “L’After Foot” quant à leur objectif de retrouver la Ligue des champions. Les chroniqueurs Walid Acherchour et Kevin Diaz soulignent toutefois le travail réalisé par le board nordiste en ces temps délicats pour le football français.

Walid Acherchour mitigé et en attente des départs au LOSC

« À Lille, il va falloir gérer le cas Chevalier. L’après-Chevalier, il ne faudra que ce soit comme l’après-Maignan avec l’intronisation de (Leo) Jardim (et Ivo Grbic). Il y avait eu de gros problèmes à ce poste-là. Mais il reste de la qualité dans cette équipe lilloise. Il va y avoir des départs et une fin de cycle, mais le LOSC est mieux armé que Lens.

Il y a l’avènement de Bouaddi, la prolongation d’André, le centre de formation, la stratégie de Létang qui va développer des joueurs scandinaves, Fernandez-Pardo qui va prendre beaucoup plus de minutes, l’expérience d’un Olivier Giroud… Il y a un peu plus de qualité au LOSC (qu’au RC Lens) avec des ambitions de Ligue des champions. On peut être inquiet pour l’ambition Ligue des champions, la question peut se poser. Il faudra faire un bilan à la fin du mercato pour voir les départs et surtout les arrivées. Comment peut-on juger tant qu’on n’est pas fixé sur la situation de Diakité ou Chevalier ? Pour l’instant, les recrues ne sont pas exceptionnelles par rapport aux départs. »

Kevin Diaz, chroniqueur de “L’After Foot” : « Je rappelle que dans la case droits TV, les clubs français ont mis quasiment zéro. Ce n’est donc pas surprenant que les clubs de Ligue 1 – et c’est très bien – fassent un peu plus comme les championnats ou les clubs intermédiaires. le LOSC et Olivier Létang en ont pris l’habitude ces dernières années en allant aux Pays-Bas, en Scandinavie ou en Suisse. Ça reste un club avec une très bonne cellule de recrutement et qui essaye de bien travailler. Avant, c’étaient des idées. Maintenant, les clubs français sont forcés. »

Source : L’After Foot

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport