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·4 February 2025

Le LOSC, un nouveau cap de franchi en 2025 ?

Article image:Le LOSC, un nouveau cap de franchi en 2025 ?

S’il n’est désormais plus invaincu, le LOSC n’en a pas moins impressionné durant ce mois de janvier. Sa capacité à se montrer performant dans toutes les compétitions, avec un groupe exhaustivement concerné et un danger très homogène, confirme la sérénité régnant à Luchin en ce début 2025. Décryptage.

Le LOSC regarde vers le haut sur tous les tableaux

De tous les clubs français, le LOSC fait figure d’exception avec le PSG. Le club lillois et son homologue de la capitale sont les seules écuries de l’Hexagone à être toujours en lice dans les trois compétitions dans lesquels elles sont engagées – avec le Trophée des champions remporté en supplément par Paris. Une prouesse d’autant plus forte que les Dogues ont dû écarté l’OM en Coupe de France, se sont qualifiés de manière impressionnante dans le top 8 de Ligue des champions malgré un calendrier XXL, et demeurent en position très intéressante (4e avec le podium à portée de tir) en championnat en dépit des blessures, d’une cadence de match infernale et d’une rotation forcée. Autrement dit, en plus d’être présent partout, le LOSC peut y afficher de sérieuses ambitions.


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Un LOSC indépendant de ses individualités

Très souvent, même les plus grands collectifs vouent une certaine dépendance à ses joueurs stars. Dernier exemple en date croisé par le LOSC : le Liverpool d’un Mohamed Salah qui marche sur l’eau et dont l’absence (rare) se fait ressentir. Les Dogues, eux, ont su s’accommoder de l’absence longue d’un Edon Zhegrova, d’une dynamique plus délicate de Jonathan David, de la suspension de son capitaine Benjamin André ou même de la rotation dans les buts avec un Lucas Chevalier intrinsèquement bien meilleur que sa doublure Vito Mannone, qui n’en a pas moins pris magistralement sa relève à Marseille. Tour à tour, des individualités non cadres ont pris la relève depuis le début de saison et ont encore confirmé en ce mois de janvier (Sahraoui, Haraldsson, Bakker…). Plus que jamais, la force lilloise est collective.

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Un effectif préservé et ajusté sans faire de folies

L’année passée, le LOSC s’était activé dans les dernières heures pour boucler trois recrues déjà – temporairement – reparties (Rafael Fernandes, Andrej Ilic, Tiago Morais). En ce mercato hivernal 2025, le board lillois a décidé de se dégraisser de ses indésirables (Zedadka, Fernandes, Bayo), de prêter ses jeunes pousses (Touré, Malouda), de conserver ses cadres malgré des intérêts (Zhegrova) et/ou des situations contractuelles délicates (David, Angel Gomes) et combler le besoin de doublure à Mohamed Bayo à travers un sursaut amené par le prêt avec option d’achat de Chuba Akpom en provenance de l’Ajax. Et si l’absence de recrues en défense, laissant une charnière et un poste de latéral à la limite en termes de profondeur, peut être pointée, le tableau global laisse quand même penser à un hiver doux et sage sur le marché des transferts pour le club nordiste.

Enzo PAILOT

Le bilan du mois :

Lille – Nantes : 1-1 (Gudmundsson)

Auxerre – Lille : 0-0

Marseille – Lille : 1-1 (3-4 tab) (Haraldsson)

Lille – Nice : 2-1 (Haraldsson, Diakité)

Liverpool – Lille : 2-1 (David)

Strasbourg – Lille : 2-1 (Sahraoui)

Lille – Feyenoord : 6-1 (Sahraoui, Trauner (csc) *2, Angel Gomes, David, Cabella)

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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