Le puzzle d’Ancelotti enfin complété | OneFootball

Le retour de David Alaba est sans doute la meilleure nouvelle pour le Real Madrid et Ancelotti ces dernières semaines. L’Autrichien, blessé de longue date, a réintégré un axe central qui a longtemps dû compenser en l’absence d’autres solutions fiables.

Grâce à sa relance propre et sa lecture du jeu, Alaba apporte une sécurité et une stabilité qui avaient fait défaut ces derniers mois. Comme le souligne Marca, son retour permet également à Ancelotti de mieux gérer la rotation défensive, limitant ainsi la fatigue accumulée par Rüdiger, qui a été l’un des joueurs les plus sollicités cette saison.

Malgré cette bonne nouvelle, tout n’est pas encore réglé pour Ancelotti. Militao, encore en phase de rééducation, ne devrait pas revenir immédiatement, et Dani Carvajal reste écarté des terrains, obligeant l’entraîneur à chercher des solutions alternatives.

C’est ainsi que Fede Valverde a évolué au poste de latéral droit face à Manchester City, un rôle où sa vitesse et son endurance peuvent compenser son manque d’expérience défensive.

De l’autre côté, Ferland Mendy a repris son statut de titulaire sur le flanc gauche, écartant pour le moment Fran García, plus porté vers l’attaque mais moins fiable défensivement.

Avec le retour d’Alaba, Ancelotti dispose de plus de solutions

Si la défense retrouve des couleurs, Ancelotti doit encore ajuster son attaque en raison de l’absence de Jude Bellingham, suspendu pour le prochain match.

Le technicien madrilène semble privilégier Brahim Díaz pour occuper un rôle plus central, s’éloignant de son poste naturel sur l’aile droite. Luka Modric, impressionnant lors du dernier match contre Gérone, pourrait également être une option pour dynamiser l’entrejeu et apporter sa vision du jeu.

Avec les retours progressifs et l’émergence de solutions alternatives, Carlo Ancelotti n’a plus à bricoler comme en début de saison. La défense, bien que toujours privée de certains cadres, s’est renforcée avec Alaba et l’adaptation de plusieurs joueurs à des postes inhabituels.

L’Italien dispose désormais d’un effectif plus équilibré, lui permettant d’aborder les échéances à venir avec davantage de certitudes. Le puzzle semble enfin en place.

Paul Drisse